Élections fédérales 2021
Le Bloc Québécois s'engage à supporter les demandes des agriculteurs
Le candidat du Bloc Québécois dans Bécancour-Nicolet-Saurel, Louis Plamondon, s’engage fermement à appuyer les demandes récemment formulées par l’Union des producteurs agricoles (UPA), dans le cadre de la présente campagne électorale fédérale. Soutien pour s’adapter aux changements climatiques.
Les chaleurs records de l’été 2021 en sont un exemple alarmant : les agriculteurs auront absolument besoin du soutien du prochain gouvernement afin de mieux pallier aux changements climatiques. Selon le parti politique, ils ont besoin de programmes de gestion des risques adaptés aux nouvelles réalités climatiques, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Le Bloc déplore que les conditions actuelles des programmes de gestion de risque soient trop restrictives pour venir en aide aux producteurs qui souffrent des contrecoups liés aux changements climatiques. Par exemple, le programme Agri-stabilité, destiné à venir en aide aux producteurs qui subissent d’importantes diminutions de leurs ventes, demande une diminution de 30% de leurs revenus par rapport aux revenus moyens des cinq dernières années.
Le Canada fait piètre figure dans le soutien à ses agriculteurs
Parmi les pays de l’OCDE, le Canada est le pays qui a le plus diminué son soutien à l’agriculture dans les dernières années. Alors que les producteurs américains ont reçu des transferts budgétaires qui représentent 8% de la valeur totale de la production agricole des États-Unis, les producteurs québécois et canadiens ont reçu deux fois moins de soutien, c’est-à-dire 4% de la valeur de la production agricole canadienne.
Le Bloc s’engage à soutenir les agriculteurs qui font la transition vers l’agroenvironnement. Il existe notamment des solutions comme la rotation de la culture ou les tests de dépistage pour réduire l’utilisation des pesticides. De plus, le Bloc Québécois préconise la création d’un programme qui rémunérerait les producteurs qui développent des projets écologiques.
Travailleurs temporaires : des changements administratifs doivent être faits
L’embauche de travailleurs étrangers temporaires est un véritable fardeau administratif pour les agriculteurs, qui doivent en moyenne consacrer 1000$ par travailleur. Il faut absolument rendre le processus plus simple, surtout en ce qui concerne la preuve à fournir comme quoi des travailleurs locaux ne sont pas disponibles.
Le Bloc Québécois s’engage également à faciliter l’embauche d’un travailleur temporaire par plus d’une entreprise pendant son séjour.
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