Pont David-Lapperière : pas de prolongation des heures de navette

Par Sébastien Lacroix
Le ministère des Transports et les Municipalités ne donneront pas suite aux demandes de citoyens de prolonger les heures de service de la navette lors des travaux de reconstruction du pont David-Laperrière.
Étant donné qu’il n’y aura plus de trottoirs sur le pont au cours des travaux, qui devraient s’échelonner au cours des trois prochaines années, plusieurs personnes ont fait des plaintes à leur Municipalité pour que le service soit offert plus tôt le matin et plus tard le soir.
Le service étant présentement offert de 7h à 20h, les heures souhaitées par les plaignants étaient plutôt de 6h à 22h en moyenne. De plus, plusieurs personnes souhaitaient que le service se poursuive durant l’hiver, alors qu’il ne sera dispensé que de mai à novembre. « Le ministère nous a répondu que ces demandes engendreraient des dépenses de 300 000 $ pour toute la durée des travaux. Le MTQ était disposé à en payer 25 %, mais il demandait aux trois municipalités, St-François-du-Lac, Pierreville et Odanak, d’en assumer le reste », raconte Peggy Péloquin, la directrice générale de la Municipalité de St-François-du-Lac, d’où provient cette demande.
« Ça aurait été beaucoup trop dispendieux pour les contribuables pour le nombre d’utilisateurs, insiste pour sa part le maire de Pierreville, André Descôteaux. Le MTQ ne déblayait pas les trottoirs avant ça durant l’hiver. Les gens s’arrangeaient. Ils devront continuer de le faire ».
Interdire la circulation lourde?
Après avoir formulé une demande au MTQ, les élus de St-François-du-Lac ont obtenu que les camions lourds, qu’ils soient chargés ou non, évitent de passer par l’intérieur du village pour se rendre à la sablière appartenant à Entreprises Pierreville. Les camionneurs sont plutôt invités à faire un détour par la route Marie-Victorin, puis la section ouest du rang Sainte-Anne. C’est que la rue Notre-Dame, qui est visée par cette interdiction, se trouve dans une zone à risque de glissement de terrain. En plus de la sécurité publique, il s’agit d’une question de quiétude pour les citoyens, puisque la densité d’habitation y est importante. « Pour le moment, il n’y a pas de circulation lourde dans le secteur parce qu’ils font autre chose qui n’en nécessite pas. Lorsqu’il y en a eu, au début du chantier, ils faisaient le détour. Ils continueront de le faire dès qu’ils recommenceront les voyages vers la sablière », assure la directrice générale de la Municipalité. « Le conseil municipal songe d’ailleurs à interdire la circulation lourde sur la rue Notre-Dame. Ce ne serait pas seulement durant les travaux, mais aussi après, mentionne Mme Peggy Péloquin. La circulation lourde serait permise pour la circulation locale seulement, comme pour un camion qui doit se rendre à une résidence privée ». « C’est une zone risquée et nous avons plusieurs problématiques qui sont reliées à la rue Notre-Dame. Nous voulons préserver autant que possible la fondation de la rue », explique-t-elle.
Plusieurs personnes ont fait des plaintes à leur Municipalité pour que le service soit offert plus tôt le matin et plus tard le soir.
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