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La SABL doit retirer sa passerelle

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17 septembre 2011
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Par Sébastien Lacroix

La Société d’aménagement de la Baie Lavallière (SABL) a été contrainte de procéder au démantèlement de la passerelle de bois qui complétait le sentier d’interprétation de la Maison du Marais.

La destruction de la passerelle est le résultat d’une demande de l’Union des producteurs agricoles (UPA) qui a fait des pressions auprès de Canards Illimités Canada (CIC) pour remettre en état les structures de contrôle de la baie Lavallière, soit le barrage et les deux déversoirs.« Comme nous n’avons pas pu obtenir un appui du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, et que nous avons été incapables de nous entendre avec l’UPA, nous avons dû nous résoudre à la démanteler. Nous n’avions pas les moyens financiers pour enclencher des procédures judiciaires », explique Marilyn Chabot, secrétaire du conseil d’administration de la SABL.

« C’est que la passerelle était en partie assise sur la digue. Elle dérangeait les agriculteurs parce qu’elle retenait l’écoulement des eaux en raison de l’accumulation de sédiments », poursuit Madame Chabot. « Nous avons un employé de la faune qui veut entrer dans les détails techniques. C’est certain que les pratiques agricoles qui ont changé n’aident pas la cause de la baie, alors que nous sommes passés de petites fermes familiales à de la grande culture intensive ».

Comme le fait valoir Paul Messier, le directeur général de l’organisme, dans une lettre ouverte qu’il signe dans notre section « Tribune Libre » et qui dresse un portrait inquiétant de la situation, la SABL réclame une étude hydrique sur le bassin versant de la baie Lavallière afin d’identifier la provenance des sédiments et les moyens d’intervenir.

Un impact déjà ressenti

La disparition de la passerelle s’est déjà fait sentir auprès de la clientèle qui l’empruntait. « Il y a un impact réel. Nous la sentons déjà. Il y avait environ 6 000 personnes qui l’empruntaient durant nos heures d’ouverture de mai à septembre. Elle était aussi empruntée hors-saison et en dehors de nos heures d’ouverture. On évalue son utilisation à 10 000 personnes par année », indique Mme Chabot.

« Elle permettait aux gens de se rendre jusqu’au barrage pour qu’ils puissent voir à quoi ça ressemble, explique Marilyn Chabot de la SABL. Ça donnait l’occasion de sensibiliser les gens aux milieux humides, qui sont les « reins » de la planète ».

La SABL, qui est un organisme à but non lucratif, a dû enlever la structure à ses frais, une opération qui lui a coûté près de 4 000 $. Ce montant s’ajoute aux 15 000 $ qu’elle avait dû investir pour reconstruire la passerelle qui avait été emportée par un embâcle, en janvier 2008, quelques mois après avoir été installée grâce à une subvention de la même ampleur provenant de l’Agence forestière de la Montérégie.

Pour le moment, le scénario envisagé par la SABL est de permettre l’accès au barrage en défrichant un chemin où était située la passerelle. « Ce sera toujours incertain parce que les gens pourront y aller seulement quand ce sera sec », mentionne Marilyn Chabot.

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  • JYL
    Jean-Yves Landreville
    temps Il y a 13 ans
    (19 septembre Capsule Question suite à la chronique) La SABL doit retirer sa passerelle Si je comprends bien les producteurs agricole ont défendu les droits (biens) qu’ils possèdent, ils ont fait pressions auprès de Canard Illimités Canada. Q- Canards illimités a agit comment a cette pression ? Ont-ils pris position pour ou contre vous et pourquoi ? Vous n’avez pas obtenu un appui du ministère des Ressources naturelle et de la faune pourquoi, il doit y avoir une raison, Y a-t-il une raison si oui c’est quoi ? Vous n’avez pas été incapable de vous entendre avec UPA, Qu’elles étaient vos demandes ? Enclencher des procédures judiciaires, ca prend des raisons valables pour prendre des actions judiciaires. Si vous avies ces raisons pourquoi vous n’avez pas obtenu l’appui du CIC, DE Canard illimité du ministère des ressources naturelles et de la faune ? M. Paul Messier DG de la SABL réclame une étude hydrique sur le bassin versant de la Baie Lavallière Q- Auprès de qui fait-il cette réclamation ? Unesco, qui ? Personnellement je ne suis pas un spécialiste dans cette matière, J’ai déjà discuter avec des responsables de l’aménagement de la Baie-du-Febvre pour ce qui regarde leur passe migratoire et son aménagement qui semble ne pas soulever de passion entre les intervenants du milieu, agricole, administration et population. Ce qui m’accroche c’est un lieu de développement, touristique et économique, important pour nous gens de la région de Sorel-Tracy. Vous comme moi nous aimons dire les iles de Sorel, serions-nous des parleux ou des gens d’actions. Il doit y avoir une solution acceptable dans le respect pour protéger ce lieu touristiques, si non fermons la maison du Marais et laissons tomber la protection de la Biosphère du Lac St-Pierre, ce qui me semble impensable et complètement idiot. Jean-Yves Landreville, Citoyen de Sorel-Tracy et du Bas-Richelieu. -30-
  • MC
    Marilyn Chabot
    temps Il y a 13 ans
    Tout d'abord, j'aimerais vous remercier monsieur Landreville d'être venu à la Maison du Marais aujourd'hui pour discuter de la démolition de la passerelle et des tenants et aboutissements des enjeux politiques et judiciaires entourant la baie Lavallière. J'aimerais rassurer la population. Il n'a jamais été question de fermer la Maison du Marais. Notre organisme, la Société d'aménagement de la baie Lavallière, est propriétaire du site de la Maison du Marais et opère sur une base saisonnière les activités touristiques. Dans ce dossier, chaque parti essait de protéger ses propres intérêts même si le but premier devrait être une concertation pour s'assurer une utilisation du territoire profitable pour tous : agriculteurs, chasseurs, touristes ou tout simplement amant de la nature. L'appui que nous avions à obtenir du Ministère des Ressources naturelles et de la faune consistait à prendre la responsabilité, pour eux, de la passerelle. Ce qu'ils ont refusé alléguant que les structures de contrôle du niveau d'eau de la baie étaient sous la responsabilité de Canards Illimités et que s'ils nous demandait de la défaire et bien... Il aurait tout de même été très difficile à obtenir compte tenu que la personne responsable de ce dossier change régulièrement depuis le décès de l'ardent défenseur de la baie, monsieur Martin Léveillée. En terminant la protection du territoire de la réserve mondiale de l'archipel du lac St-Pierre ne se limite pas qu'aux seuls intervenants impliqués mais il appartient à tous les citoyens de se l'approprier et d'en prendre soin pour les générations futures.

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