Appel à la bombe : fausse alerte (MISE À JOUR)

Par Sébastien Lacroix
Au lendemain de l’appel à la bombe qui a forcé l’évacuation de toute urgence des Promenades de Sorel, jeudi après-midi dernier, la Sûreté du Québec a confirmé qu’il s’agissait d’une « fausse alerte ».
Avec l’aide de maîtres-chiens, de techniciens en explosifs et des pompiers, les policiers ont fouillé le centre commercial de fond en comble, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Aucun colis suspect n’a été découvert. « Nous n’avons rien trouvé », assure la sergente Joyce Kemp de l’Unité des affaires publiques du district de la Montérégie.
L’enquête se poursuivra pour tenter de retracer l’appel qui a été fait un peu après 14 h. « Nous avons reçu un appel anonyme nous disant qu’une bombe était sur le point d’exploser aux Promenades de Sorel. Nous ne savons pas combien de temps ça va prendre. Pour ne pas nuire à l’enquête, nous ne dirons rien sur la provenance de l’appel », mentionne Joyce Kemp.
Les magasins ont rouverts en soirée
Alors qu’on nous avait d’abord dit que les Promenades de Sorel demeureraient fermées jusqu’au lendemain, les policiers ont permis la réouverture du centre commercial, vers 18 h 45. La plupart des magasins étaient toutefois fermés puisque les employés étaient déjà rentrés à la maison.
Les commerces majeurs tels que Walmart, Sears, Bureau en Gros et Maxi ont ouverts leurs portes. Renault Bray, Rogers, Ongles Sorel, A&W et le P'etit Pub de la 30 ont emboîté le pas.
Les employés et les clients qui se trouvaient à l’intérieur des Promenades de Sorel ont tous été évacués par mesure préventive, vers 15 h 50. « Le tout s’est déroulé dans le calme. Nos commerçants sont habitués parce qu’une fois par année, on fait une évacuation du genre. Les gens étaient plus inquiets pour leurs biens personnels que pour leur propre vie », ricane le directeur général des Promenades de Sorel, Réjean Bériault.
D’un niveau faible à un niveau élevé
Celui-ci explique que les policiers ont d’abord émis une alerte de niveau « faible », à 15 h 10, ce qui requiert de faire une inspection visuelle des boutiques, des corridors et des poubelles. L’alerte est passée à un niveau « élevé », vers 15 h 50, ce qui a nécessité l’évacuation.
« On est toujours pris entre les intérêts commerciaux et la sécurité publique, mais quand on nous dit d’évacuer, nous n’avons pas le choix, admet Réjean Bériault. Nous n’avons pas toutes les informations que détient la police. »
Réjean Bériault admet que quelques appels à la bombe ont déjà été faits par le passé, mais qu’il est rare qu’ils requièrent une évacuation complète. La dernière fois que les Promenades de Sorel avaient dû être évacuées, c’était dans les années 1990, alors que le feu avait pris dans les décorations de Noël.
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