Vaste opération anti-drogue à Sorel (BILAN FINAL)

Par Sébastien Lacroix
Une importante opération policière a eu lieu jeudi toute la journée dans le secteur de Sorel-Tracy afin de démanteler un réseau de trafic de stupéfiants.
Vers 6 h, les policiers de la Sureté du Québec, en collaboration avec la Gendarmerie royale du Canada, avaient déjà arrêté 15 personnes. En avant-midi, deux autres personnes ont été arrêtées, puis une dernière l’a été en fin d’après-midi portant le total à 18 arrestations, soit onze hommes et sept femmes.
Ils ont tous comparu au palais de justice de Sorel pour faire face à des accusations de trafic de stupéfiants et de complot, pour la plupart. Certains ont aussi été accusés de possession d’armes prohibées et deux d’entre eux de production de drogue.
Une vingtaine de perquisitions ont été effectuées dans le cadre de cette opération, soit sept dans des véhicules et treize dans des maisons ou des logements. La plupart se sont produites soit à Sorel-Tracy ou à Saint-Joseph-de-Sorel, mais une autre frappe policière en lien avec cette affaire s'est produite à Saint-Marcel.
Le bilan finale fait état de la saisie de 15 kilos de cannabis, près de 500 comprimés de méthamphétamine, près de 5 000 $ en argent, plus de 1400 boutures, plus de 100 plants de cannabis, en plus de trois onces de cocaïne, une petite quantité de tabac de contrebande, des armes prohibées et du matériel servant à la production de drogue.
Au moment d’écrire ces lignes, en fin d’après-midi, une dernière perquisition venait tout juste d’être complétée, si bien qu’on prévoyait être en mesure de livrer un bilan complet et final de l’opération anti-drogue, vendredi matin.
La SQ a précisé que l'enquête, qui a débuté en 2012, a permis de mettre la main au collet de fournisseurs et de revendeurs de stupéfiants qui opéraient dans la région de Sorel-Tracy depuis quelques années. « Il s’agissait de revendeurs qui faisaient la livraison ou recevait à leur domicile et qui faisait la vente aux abords des parcs », explique la porte-parole de la Sûreté du Québec, Ingrid Asselin. On sait qu’ils étaient bien organisés entre eux, mais on ne peut pas dire qu’ils étaient affiliés avec une organisation criminelle. »
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