Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Santé mentale des jeunes

Le Mouvement Jeunes et Santé Mentale : Une voix que nous devons écouter !

durée 12h00
23 septembre 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Le Mouvement Jeunes et santé mentale s’adresse aux personnes de tous âges qui s’inquiètent de la santé mentale des jeunes et qui désirent lutter contre la médicalisation des problèmes sociaux des jeunes et ses effets.

Considérant les préoccupations livrés par l’entremise du forum : « Jeunes et santé mentale : Pour un regard différent », que nous partageons, et considérant que les déterminants sociaux sont presque unanimement reconnus comme des facteurs d’une importance primordiale sur la santé, le Collectif de défense des droits de la Montérégie (CDDM) donne son appui au «Mouvement Jeunes et santé mentale» et de ce fait à l’ensemble des demandes issues de la déclaration commune!

Le CDDM est un organisme communautaire à but non lucratif offrant aide et accompagnement en promotion et respect des droits aux personnes ayant ou ayant eu un problème de santé mentale. C'est également un organisme alternatif en santé mental s’appuyant sur des principes de primauté de la personne et d’éducation populaire se traduisant dans le préjugé favorable des personnes accompagnées.

Il parait important que le Québec remette en question son approche presque exclusivement biomédicale pour évoluer vers une approche plus globale et humaine qui pourra ultimement être utilisée à travers des politiques sociales servant de facteur de protection aux problèmes de santé mentales. Les fondations d’une telle démarche seraient pertinentes en commission parlementaire selon le CDDM. 

Comme le veut la mission du CDDM, beaucoup de personnes rencontrant des problématiques concernant la qualité de leurs services de soins de santé sont accompagnées. Par leurs témoignages, on remarque une difficulté de recevoir l’aide approprié à leur situation. En effet, même lorsque les individus sont en mesure d’identifier les causes de leur mal-être, beaucoup ne se verront offrir qu’un moyen d’engourdir ce mal-être par l’entremise de la médication souvent appuyé par un diagnostic qui va changer fréquemment avec les années et les intervenants. La plupart des personnes considère que cette aide n’est pas satisfaisante.

Cette médicalisation à outrance a également comme impact de donner le sentiment de ne pas être écouté, compris ou même considéré dans sa globalité. Pour plusieurs, cette attitude leur envoie le message que leurs problèmes et leurs sentiments ne sont pas légitimes ni appropriés. La société se dégage en quelque sorte de toute responsabilité et réduit l’individu au statut de simple «malade mentale» qui n’a pas d’emprise sur sa situation. Maintenant étiquetés comme malade, beaucoup d’entre eux perdront toute forme de crédibilité puisque leurs problèmes seront trop souvent systématiquement réduits à leur condition.

Bon nombre de ces personnes éprouvées ont de la difficulté à : être soignées convenablement; être capable de se réinsérer à l’emploi, être pris au sérieux par les services policiers et même à profiter de la protection de leurs assurances.

En cohérence avec la mission qui est de :

- Revendiquer et se mobiliser pour des changements sociaux ;

- Agir face aux pratiques et aux politiques qui vont à l’encontre des droits de la personne ayant ou ayant eu des problèmes de santé mentale;

- Aider les personnes à se défendre par elles-mêmes; Informer et accompagner les personnes qui désirent porter plainte ou exercer un droit;

Un prochain gouvernement doit mettre rapidement en place une commission sur la médicalisation des problèmes sociaux des jeunes. 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 18h00

Éducation: l'impact des grèves ne sera véritablement connu qu'en 2025, dit Drainville

Ce n'est qu'en 2025 que l'on connaîtra véritablement l'impact qu'ont eu les grèves sur les taux de réussite des élèves, a déclaré mercredi le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville. Il répondait aux questions de la députée libérale Madwa-Nika Cadet sur l'efficacité du plan de rattrapage scolaire à l'occasion de l'étude des crédits ...

23 avril 2024

Cégep en français: «nous sommes allés plus loin que quiconque», dit Roberge

Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, soutient que son gouvernement est allé «plus loin que quiconque» en matière de protection du français au collégial et il n'est toujours pas prêt à étendre la loi 101 au cégep. À l'occasion de l'étude des crédits du ministère de la Langue française, mardi, le ministre a rappelé que son ...

26 mars 2024

La ministre Pascale Déry songe à interdire les initiations

La ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, songe à interdire les initiations dans les cégeps et les universités. Elle réagissait, mardi, aux révélations de Radio-Canada sur les initiations dégradantes qui ont eu lieu au département de biologie de l'Université de Sherbrooke l'automne dernier. La ministre a confié en mêlée de presse ...