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Réjean Dauplaise réagit à la plainte de Corina Bastiani

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17 novembre 2011
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Par André Péloquin

Une semaine après le dépôt de la plainte au MAMROT de Corina Bastiani contre Réjean Dauplaise, le maire de Sorel-Tracy se porte plutôt bien. « J'attends des nouvelles du gouvernement à ce sujet. Le dossier est clos en ce qui me concerne. Je n'ai fait que mon travail », laisse-t-il tomber tout en précisant qu'il n'a pas l'intention de lui imposer une pénalisation en vertu du règlement de régie interne 2050 permettant au président de l'assemblée d'expulser quiconque nuit au déroulement d'une séance du conseil tout en imposant une amende de 500 $. « Je l'ai seulement expulsée et c'était bien assez », explique-t-il.

Sûrement l'application la plus « sévère » du fameux règlement mis en place en juillet dernier afin de minimiser le tapage lors d'assemblées municipales, Réjean Dauplaise croit que ce geste se veut aujourd'hui « un mal pour un bien ». « Je l'ai fait pour les élus, mais aussi pour les citoyens », confie-t-il en faisant référence à la séance du conseil de la MRC Pierre-De Saurel, survenant deux jours après celles de la Ville de Sorel-Tracy, où un citoyen a carrément insulté un élu. «Je crois que la prochaine séance se déroulera beaucoup mieux ».

Un règlement à double tranchant

Bien que le règlement 2050 a été appliqué afin de limiter les débordements lors des assemblées particulièrement houleuses, celui-ci fait aussi en sorte que le maire doit maintenant arbitrer en plus de diriger les séances. « C'est beaucoup de responsabilités », glisse-t-il. « En plus d'animer les séances et de garder en tête les dossiers en cours, je dois maintenant noter le temps de parole de chaque citoyen lors de la période de questions. Heureusement que j'ai un peu d'aide de ce côté! », lance-t-il en faisant référence aux agents de sécurité et conseillers lui indiquant parfois lorsqu'un citoyen dépasse la limite de cinq minutes imposée à chaque intervenant lors de la période de questions.

Alors que certains de ses collègues, dont la mairesse de Saint-Aimé Maria Libert, se sont dits exténués par l'acharnement de certains citoyens lors de ses séances de la MRC, M. Dauplaise se fait philosophe. « Ça peut être fatigant par moments - certains citoyens regardant le conseil à la télévision me le mentionnent en privé d'ailleurs - mais je n'y peux rien. Je n'enlèverai pas le droit de parole à ces gens. »

Malgré la plainte au MAMROT, un conseil divisé et des séances souvent mouvementées, le maire Réjean Dauplaise dit se porter plutôt bien. « Je garde le moral! », assure-t-il. « En fait, plus ça va et plus je suis à l'aise dans mes fonctions! »

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