Redonner de l’optimisme à Sorel-Tracy

Par Sébastien Lacroix
En se présentant à la mairie de Sorel-Tracy, l’homme d’affaires sorelois Jean Tremblay espère redonner de l’optimisme à sa ville pour qu’elle puisse se développer.
Pour lui, c’est la première chose à faire avant de passer à d’autres étapes. « À court terme, il faut qu’il y ait de l’optimisme, parce que je n’en vois pas actuellement. C’est ça qui te permet d’avoir le dynamise nécessaire pour avancer. J’ai appris ça au fil de temps avec mon père, en affaires, raconte-t-il.
Jean Tremblay estime qu’il y a du potentiel à Sorel-Tracy, mais qu’il n’est pas développé à sa pleine capacité. « Il faut commencer par optimiser ce qui est en place pour que le monde ait le goût de bouger et de faire des choses », explique-t-il, donnant en exemple l’aménagement de l’Écomonde du lac Saint-Pierre sur le quai #2. Il faut être optimiste pour avoir le goût d’investir autant d’argent sur un projet comme celui-là. »
L’hommes d’affaires, qui possède l’entreprise Tremson, estime que ce n’est pas nécessairement des projets chers et extravagants dont a besoin la Ville de Sorel-Tracy pour pouvoir aller de l’avant.
Il donne en exemple la gare d’autobus du CIT Sorel-Varenne. « Avait-on besoin de mettre 10 millions $ sur un terminus d’autobus ? On aurait pu avoir quelque chose qui soit beau et d’efficace, y greffer des commerces autour, mais qui soit d’une valeur moindre. Un terminus n’est pas un attrait touristique », déplore-t-il.
Même chose pour la caserne du Service incendie. « C’est un besoin que d’avoir une station de pompiers, mais ce n’est pas nécessaire d’être extravagant et de miser davantage sur l’efficacité », insiste-t-il.
Travailler ensemble
Pour développer un sentiment d’appartenance et insuffler un dynamisme, Jean Tremblay estime qu’il est primordial que tous les groupes de la société soreloise travaillent ensemble à faire avancer les choses.
Il souhaite se servir autant du dynamisme des jeunes qui possède le dynamisme, des bras des travailleurs, de l’expertise des gens d’affaires, que de l’expérience des personnes âgées. « Il faut arriver à unir tout ça pour avoir une bonne chimie », illustre le candidat.
Pour le moment, il est d’ailleurs en mode consultation auprès des gens de différents horizons afin de se bâtir un programme électoral qu’il fera connaître l’automne prochain. Il invite d’ailleurs les gens à communiquer avec lui à son entreprise, au 450-742-0313. « Je dresse une liste sur laquelle je dis ça je suis pour et ça je suis contre. Dans les prochains moins, je vais la dévoiler, mais je veux m’assurer qu’elle rejoigne tout le monde. »
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a décidé de ne pas se présenter avec une équipe, afin de ne pas imposer sa vision. « Le maire est là pour amener des projets et les conseillers votent. Il y a des décisions qu’on ne peut pas prendre toute seule », poursuite Jean Tremblay, qui donne en exemple le projet de parc éolien sur lequel le conseil a adopté une résolution de non-appui.
« Pour un contrat de 60 millions $, tu ne signe pas un chèque en blanc. Avant de signer un tel document, j’aurais fait venir un homme de loi. Je ne dis pas que ça n’a pas été fait, mais je l’espère, parce qu’il y a plusieurs pénalités là-dedans pour te retirer, pointe-t-il. Même un homme d’affaires ne s’embarque pas dans un projet comme celui-là. »
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