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Donald Martel espère une vague caquiste

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11 mars 2014
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Par Sébastien Lacroix

Confiné dans l'opposition depuis 18 mois, le candidat de la Coalition Avenir Québec espère que son parti sera porté au pouvoir.

D'autant plus que l'avenir de sa formation politique est incertaine alors que le chef, François Legault, a déjà annoncé que «ça passe ou ça casse» dans son cas.

Bien qu'il soit conscient que son parti ne trône pas en tête des sondages, le député estime que c'est loin d'être joué puisque plusieurs indécis sont tentés par la CAQ.

«On est à la veille de basculer. Ça fait 40 ans qu'on patauge dans les mêmes eaux. On a le Parti québécois qui revient avec son projet de souveraineté. Le Parti libéral n'a pas encore les pattes propres pour former le gouvernement. Pourquoi on n'essaierait pas la CAQ?»

Le député sortant ne cache pas qu'il aimerait qu'une vague caquiste souffle sur le Québec, comme elle l'avait fait pour l'ADQ, en 2007. La grande différence, c'est que la CAQ serait prêt à prendre le pouvoir.

«On ne paniquerait pas! Ce serait plutôt la joie, assure-t-il. Nous avons des parlementaires expérimentés, comme Sylvie Roy, Éric Caire, Gérard Deltell, François Legault, et des gens compétents comme Christian Dubé, qui pourrait devenir ministre des Finances sans que personne n'ait peur au Québec.»

«François Legault a l'expérience de la gestion privé et de plusieurs ministères, rappelle Donald Martel. Mario Dumont était quand même jeune et l'ADQ était partis de quoi, deux ou trois députés?»

Donald Martel croit beaucoup au message de la Coalition Avenir Québec. «C'est le seul parti qui s'adresse directement aux contribuables. On dit qu'on est les plus taxés, les plus endettés. C'est ici qu'on gagne le revenu le plus bas au Canada. Là, on va remettre sur les rails un projet de référendum qui va encore divisé. Ce n'est pas ce qui est au diapason. Notre discours a sa pertinence. Je fais confiance à l'intelligence des gens.»

Il ne comprend d'ailleurs pas la rumeur qui l'a envoyé avec le Parti libéral du Québec avant le déclenchement de la campagne électorale. «C'est Jean Lapierre qui a lancé ça. Je ne sais pas d'où ça vient. Ce qui est vrai, c'est qu'il y a 4 ou 5 libéraux qui sont rendus avec nous.»

Enjeux de campagne

- Gérer le Fonds de 200 millions avec plus de transparence

- Mieux exploiter le parc industriel de Bécancour avec le projet Saint-Laurent

- Une réflexion globale sur le patrimoine religieux

- Mieux soutenir les entreprises et alléger la paperasse gouvernementale

- Présenter des solutions sur l'avenir de la ferme familiale

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