Marie-Ève Mathieu veut une société équitable

Par Marie-Ève Bouffard
En faisant campagne dans Richelieu, la candidate de Québec Solidaire Marie-Ève Mathieu espère faire du Québec une « société équitable et qui s'enrichit ». Pour y parvenir, elle entend miser sur la protection de l'environnement et sur l'éducation.
« Je crois aux idées de Québec Solidaire et je suis très contente de les représenter. C'est le parti le plus intéressant sur le plan écologique », mentionne celle qui était membre du comité de mobilisation contre les gaz de schiste de la Vallée des Patriotes.
Selon la candidate, l’exploitation des gaz de schiste est un combat de tous les jours et, si elle est élue, elle s'engage à le défendre en tant que députée.
La question de l'éducation est également prioritaire pour cette enseignante de littérature à l'école d'aérotechnique. Selon elle, le Rapport Parent sur l'éducation a permis de faire un bon de géant et d'augmenter la scolarité.
« Par contre, on s'aperçoit maintenant que ça décline pour des raisons sociales, institutionnelles et de marchandisation de l'éducation, souligne-t-elle. Ce qu'on veut, c'est la gratuité scolaire jusqu'à la fin de l'université. Il faut donner aux gens les moyens d'étudier comme ils veulent. »
Elle croit aussi que l'alphabétisation devrait être un objectif gouvernemental. « Quarante-huit pour cent des adultes au Québec sont des analphabètes fonctionnels, précise-t-elle. Soit on ne couvre pas assez la lecture et l’écriture au primaire et au secondaire, soit il n'y a pas assez de programmes professionnels. »
Marie-Ève Mathieu juge aussi qu'il faudrait penser à aménager des maternelles pour les enfants de quatre ans, selon les besoins du milieu.
« Il faut s'adapter aux besoins de chaque place et un dialogue devrait se faire dans la communauté », ajoute Mme Mathieu, rappelant que la maternelle quatre ans est gratuite alors que les CPE coûtent 7 $ par jour.
Instaurer un revenu minimum garanti figure également au cœur des préoccupations de la candidate de Québec Solidaire. Elle croit que toute personne adulte devrait bénéficier d'un montant annuel équivalent au seuil de la pauvreté, ce qui « ne les empêchera pas d'aller travailler quand même ».
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