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Le Bloc Québécois presse le gouvernement de venir en aide à l'industrie aéronautique

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18 mai 2015
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Le Bloc Québécois presse le gouvernement de mettre fin à son abandon de l’industrie aéronautique et de mettre en place une véritable politique de l’aéronautique, fleuron de l’économie québécoise.

«N’en déplaise au gouvernement conservateur, le laisser-faire, les slogans creux et la pensée magique ne sont pas des politiques. Depuis plusieurs années, le Bloc propose au gouvernement de mettre sur pied une politique aéronautique qui assurerait aux entreprises un soutien fiable et prévisible leur permettant ainsi de planifier à l’avance leur développement. Face au désintérêt des politiciens des partis fédéralistes, le Bloc a même présenté sa propre politique, fort bien reçue par l’industrie», a rappelé le député de Bas-Richelieu – Nicolet - Bécancour, Louis Plamondon.

Loin de présenter une politique de l’aéronautique, les Conservateurs ont d’abord suspendu le principal programme d’aide à l’industrie, Partenariat technologique Canada, puis ils ont tenté de l’abolir carrément, pour en fin de compte le remettre en place, mais avec une enveloppe diminuée.

«Actuellement, le financement fédéral est imprévisible et se fait au cas par cas, avec peu de barèmes. Ottawa peut participer à 1 % comme à 30 % du projet. L’industrie souffre de cette incertitude. Nos entreprises ne pourront amortir les coûts du développement des appareils que si elles investissent le marché mondial. Or, le soutien du gouvernement fédéral en matière de financement des ventes est bien moindre que celui des autres pays. Pourtant, l’Accord sectoriel sur les crédits à l’exportation d’aéronefs civils est entrée en vigueur le 1er février 2011 et il confirme en quelque sorte la légalité de l’aide aux ventes à l’exportation des appareils», a ajouté M. Plamondon.

Le Bloc continuera à pousser le dossier pour faire fléchir les Conservateurs, qui nuisent terriblement au Québec par leur déni de la réalité de ce secteur névralgique pour le Québec. «Si l’on veut assurer la survie et le développement à long terme de notre industrie, c’est aujourd’hui qu’il faut investir», a-t-il conclu.

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