Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Réaction de Marcel Robert à l’annonce de la démission de tous les membres de son conseil d’administration

Le Festival de la gibelotte de Sorel-Tracy a été abandonné par le maire Serge Péloquin

durée 14h11
12 septembre 2017
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Il était considéré comme l’un des plus importants festivals d’été au Québec. Le Festival de la gibelotte de Sorel-Tracy a reçu les plus grands honneurs en 2014 en obtenant le lauréat Argent aux Grands Prix du tourisme québécois, ainsi que le lauréat régional aux Grands Prix du tourisme québécois de la Montérégie. Ce sont des récompenses dont les gens de Sorel-Tracy sont très fiers.

De l’édition de 2012 à celle de 2013, le budget est passé de 680 399$ à 1 408 740$, soit une augmentation de plus de 100 % en seulement un an. Au cours des plus récentes éditions, le Festival avait une grande notoriété dans la province et il figurait parmi les événements culturels québécois d’envergure. Il avait une très bonne crédibilité auprès des artistes et de ses partenaires financiers. En 2013, c’est un record de près de 200 000 personnes qui y assistaient selon une étude réalisée par la firme Watson recherche marketing. À l’arrivée de Serge Péloquin à la mairie de Sorel-Tracy, l’aide financière octroyée par la ville est passée de 220 000$ en 2013 à 90 000$ en 2017, soit une réduction de 59 %.

Regardons les faits en face; Serge Péloquin, lors d’une entrevue sur les ondes de CJSO 101,7 FM le 29 septembre 2016, avançait un calcul d’environ 2,50$ par habitant pour justifier la réduction du financement de la Ville de Sorel-Tracy. Selon lui, certaines municipalités finançaient leur événement avec l’équivalent de 1$ par habitant. En réduisant aussi sauvagement la subvention de la Ville de Sorel-Tracy au Festival de la gibelotte, Serge Péloquin a mis en péril l’organisation même et toutes les retombées économiques qu’elle générait.

Selon Serge Péloquin, suite à la démission de tous les membres du conseil d’administration, « une solution aurait pu être trouvée sans en arriver là ». Contrairement à ce qu’il affirme, le Festival de la gibelotte n’a jamais obtenu les subventions demandées, ce qui a par ailleurs amené l’organisation à prendre une pause durant l’été 2016 et à organiser une édition plus modeste l’été dernier. Cette pause a eu comme conséquence de perdre les principaux commanditaires de l’événement tels que Loto-Québec, SAQ, Hydro-Québec, etc. Les organisateurs ont dû jongler avec le peu de collaboration qu’ils ont réussi à obtenir de sa part.
L’attitude de Serge Péloquin envers le Festival a donc eu comme résultat de ternir la crédibilité de Sorel-Tracy envers les festivaliers et les partenaires financiers du Festival. Sorel-Tracy a perdu une visibilité incroyable à travers le Québec en plus des pertes économiques substantielles pour ses commerçants. Les retombées économiques de l’événement étaient évaluées de 5 M $ à 8 M $ en 2013.

Disons les choses comme elles sont Serge Péloquin a mené à la ruine cette organisation avec sa façon de faire aussi méprisante. C’est un manque flagrant de compétence et d’empathie et cet autre épisode laisse un goût amer auprès de tous les intervenants impliqués de près ou de loin dans cette organisation. Si je suis élu à la mairie de Sorel-Tracy le 5 novembre prochain, je m'engage à rétablir cette confiance envers les festivaliers, les commerçants et le comité organisateur.

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


1 mai 2024

Loi pour protéger des élus: un organisme craint une application «abusive»

La Ligue des droits et libertés (LDL) critique vertement le projet de loi 57 qui vise à protéger les élus contre les menaces de citoyens, prétextant «l’existence de risques sérieux d’atteintes aux libertés fondamentales d’expression, d’opinion et d’association». L’organisme croit également que la pièce législative pourrait faire craindre à des ...

30 avril 2024

Taxe sur l'immatriculation: les villes dénoncent des frais «prohibitifs»

Les municipalités dénoncent des frais administratifs «prohibitifs» liés à la taxe d’immatriculation destinée au financement du transport collectif. En décembre, le gouvernement du Québec a fait adopter une loi qui permet aux villes de taxer les véhicules en fonction de leur consommation d’essence. «Les municipalités qui souhaitent se prévaloir ...

30 avril 2024

La FIQ relance sa négociation avec Québec sur cinq éléments

La FIQ repart au combat cette semaine, vraisemblablement dès mercredi, dans le but de finaliser la négociation pour ses 80 000 membres, à la suite du rejet de l'entente de principe par ceux-ci. Le conseil fédéral extraordinaire de la FIQ s'est réuni, lundi, pour préciser le mandat de négociation, avec cinq priorités. Ces priorités ont été ...