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Le pont Sorel-Tracy-Lanoraie : Ce qu'Elvis Presley nous dirait

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2 octobre 2017
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Par Salle des nouvelles

Au titre des engagements électoraux 2018-2021 de M. Jocelyn Daneau, candidat au poste de conseiller municipal dans le district de Richelieu (Sorel-Tracy), on retrouve l'énoncé suivant : « Favoriser la mise en place d'un comité aviseur technique pour assurer le leadership régional, afin de favoriser la réalisation des études de faisabilité nécessaires à la construction d'un pont entre Sorel-Tracy et Lanoraie à l’horizon 2025. ». Source : Jocelyn Daneau dans Richelieu le 5 novembre 2017.

Compte tenu de l'évolution actuelle du projet, est-ce un engagement justifié?
Réponse : Oui, il faut profiter la conjoncture favorable où les Investissemments Luc Poirier et son président, M. Luc Poirier sont présents dans la région et déterminés à aller de l'avant avec ce projet, pour mener à terme, les études de faisabilité, en concertation avec tous les partenaires privés et publics. La date réaliste de 2025 est une indication qu'il faut mettre de la pression, si nous voulons que les choses bougent et avancent.

Historique
Depuis plusieurs années, dans une volonté à la fois de désenclaver la ville et la région de Sorel-Tracy et surtout, de donner une forte impulsion à notre développement économique, l'idée de construire un pont avec Rive-Nord flotte dans l'air, surtout de ce côté-ci du fleuve. Par contre, aucune étude de faisabilité n'avait jamais été entreprise sur le sujet, la majorité des intervenants de la région n'y voyant pas intuitivement, de rentabilité tant économique que financière.

À l'automne 2015, un entrepreneur à succès, M. Luc Poirier, décide avec ses propres deniers de financer une étude de préfaisabilité pour l'installation d'un pont, dans le voisinage des terrains de l'ancienne centrale thermique d'Hydro-Québec. Au terme de ces études, qui lui ont coûté plus de 1 M$, M. Poirier se montre disposé à aller de l'avant avec son projet. Mais pour y arriver, il a besoin du support des citoyens et des citoyennes, notamment de la région de Sorel-Tracy, par le biais de leur classe politique.

Cependant, au-delà des bonnes intentions, traduites quelques fois par des résolutions adoptées en conseil municipal, d'un point de vue politique, le projet n'avance pas. Nous en voulons pour preuve, l'entrevue du 15 juin 2017 sur les ondes de CJSO du député de Richelieu, M. Sylvain Rochon, qui concluait que le projet ne trouvait pas d'écho à Québec, par manque de leadership régional. Ce faisant, le 21 septembre 2017, toujours sur les ondes de CJSO, M. Poirier, le promoteur, dénonçait avec vigueur, le peu d'empressement et les  tergiversations de son principal appui dans le projet, la ville de Sorel-Tracy.

Nature de l'enjeu principal
Sans égard aux contraintes technico-économiques et environnementales quant à la construction d'un tel ouvrage, l'enjeu majeur de ce projet de pont porte à terme sur sa rentabilité financière et donc, sur son financement. Le modèle d'affaires de M. Luc Poirier est relativement simple : transférer l'argent consenti annuellement pour l'exploitation du système de traversiers (20 M$ approx.) vers celle d'un pont sur le Saint-Laurent, pendant une période de 30 à 50 ans.

Au-delà des multiples contraintes associées à ce genre de transfert qui ne peuvent se résumer qu'à une simple opération comptable, la ville de Sorel-Tracy avait accepté le modèle d'affaires de M. Luc Poirier; avant de changer unilatéralement d'avis à la fin du printemps 2017 et d'exiger le maintien du lien fluvial par traversier. M. Poirier, selon ce que l'on comprend de ses propos sur CJSO, a appris cette modification majeure des orientations de la ville de Sorel-Tracy par le biais des médias.

Engagement de Jocelyn Daneau
Après analyse de la situation dans le courant de l'été 2017, Jocelyn Daneau lors du dépôt public de ses engagements électoraux le 18 septembre 2017, de façon indépendante, en était venu à la conclusion qu'il fallait aller au bout de l'histoire c.-à-d. aux fonds des choses, en regard de la faisabilité ou non, d'un pont entre Sorel-Tracy et Lanoraie.

Il serait en effet trop simpliste d'abandonner ce projet et son potentiel de développement économique, sans avoir au préalable examiné dans le détail, toutes les alternatives disponibles à sa réalisation, notamment celle concernant le traversier. D'autant plus qu'il y a un investisseur privé prêt à mettre de l'argent dans ce projet; à sa face même, cela n'a pas de prix.

En conséquence, il est apparu à Jocelyn Daneau comme économiste et gestionnaire pendant 32 ans chez Hydro-Québec, une entreprise de classe mondiale, spécialisée notamment en ingénierie-construction de grands projets et donc, en analyse coûts-bénéfices, que la mise en place d'un comité aviseur technique sur le projet de pont était la chose à faire, le plus rapidement possible, en vue d'une construction à l'horizon de 2025. Le mandat de ce groupe ne serait pas de se substituer aux parties prenantes, mais de doter Sorel-Tracy d'un savoir-faire citoyen de nature technico-politique pour faire « bouger et avancer les choses ».

En conclusion, il y a pour Sorel-Tracy et sa région, une fenêtre d'opportunité qu'il ne faut pas ignorer et surtout, ne pas rater. Elle pourrait ne jamais se reproduire. 

C'est ce que nous dirait l'immense Elvis Presley, l'une des plus belles voix de tous les temps, s'il pouvait nous parler : « C'est maintenant ou jamais », en référence à son succès de 1960 : « It's now or never - Come hold me tight. Kiss me my darling. Be mine tonight. Tomorrow will be too late. It's now or never. My love won't wait. »

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