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Dans la foulée du refus de la Cour suprême...

Usine Champag: selon le groupe de citoyens, les faits doivent dominer l'espace public

durée 06h00
24 octobre 2020
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Par Salle des nouvelles

Jeudi, la Cour suprême a refusé d’entendre la cause de la municipalité de Saint-Roch-sur-Richelieu qui s’opposait à l'usine de fumier. Cette dernière pourra donc être construite. Le Groupe de citoyens « Stoppons l’usine de Champag à Saint-Roch-de-Richelieu » est très déçu de la décision de la Cour Suprême; pour eux, la Cour d’appel a erré dans sa décision.

Le projet de Champag est une usine de type industriel dont la finalité est la production de compost à partir de fumier, et non celle de champignons. 

« Imaginez inoculer du compost à Saint-Roch-de-Richelieu et, par la suite, le transporter par camion jusqu’à Verchères sans en affecter son rendement. C’est un subterfuge que Champag a employé pour tromper les juges qui n’avaient pas de connaissance en agriculture. Le juge de la Cour Supérieure du Québec – fils d’agriculteur – avait décelé cet artifice », ont fait savoir les citoyens mobilisés.

« Subterfuges »

Selon ces derniers, M. Marsonia (promoteur du projet) use de «subterfuges» depuis le début du projet à Saint-Roch-de-Richelieu. Selon les citoyens, il n’a jamais été en mesure de répondre clairement aux questions des citoyens lors des comités et des réunions du conseil, concernant les odeurs, le bruit, l’utilisation de l’eau, etc.

Les citoyens ont ainsi effectué eux-mêmes des recherches approfondies pour obtenir des réponses adéquates à leurs questions. Premièrement, ils ont découvert que la technologie proposée par Champag dans sa première version du projet était complètement vétuste étant donné les technologies européennes disponibles.

Deuxièmement, ils ont découvert que malgré cette nouvelle technologie – ce que Champag propose actuellement – occasionnera toujours des problèmes d’odeurs dans un rayon de 4-5 km par vents dominants. Sans oublier qu’ils expliquent que la distance obligatoire du 5 km entre l’usine de fumier et la champignonnière – argument avancé par Champag – ne tient pas la route, car l’usine de fumier similaire en Ontario est juste à côté de la champignonnière.

Dans un article de La Presse,  les citoyens déplorent les propos de M. Marsonia, notamment lorsqu'il est dit, entre autres, que « C’est la nature du jeu ». 

La lutte continue pour le groupe citoyen

Les citoyens font valoir qu'il s’agit en réalité de la qualité de vie des citoyens de la région et des préjudices irréparables pour le développement durable et économique de la région (principalement touristique avec des campings, marinas, golfs, motels, colonies de vacances, etc.).

Il est clairement indiqué dans la dernière version du projet de Champag que l’acceptabilité sociale du projet est essentielle pour l’entreprise.  De toute évidence, « cela est le dernier souci de M. Marsonia. Sans oublier le silence approbateur du président de l’entreprise Sables Collette qui a vendu son ancienne sablière à fort prix pour la construction de cette usine », expliquent-ils.

Le Groupe citoyen souligne qu'il ne baisse pas les bras et redouble d’efforts.  Avec l’aide d’avocats en droit de l’environnement, une lettre sera prochainement envoyée au ministère de l’Environnement pour mettre de l’avant leurs préoccupations.

Il sera demandé à tous les citoyens qui s’opposent à cette usine d’interpeller l’ensemble de la classe politique pour que le projet ne voie jamais le jour.

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