Manque de personnel dans les hôpitaux
L'opposition officielle dénonce l'inaction du gouvernement
Face aux fermetures des salles d’accouchement de l’Hôpital du Suroît et de l’Hôpital Anna-Laberge, en Montérégie, le gouvernement demeure les bras croisés, déplore Marie Montpetit, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et des services sociaux.
Après la désarmante admission de sa surprise du manque d’effectifs dans le réseau de la santé, la semaine dernière, le ministre en rajoute en affirmant que ce n’est que le début, que le pire reste à venir, sans proposer aucune solution concrète pour les citoyens de sa propre région, précise l'opposition officielle.
La cheffe de l’opposition officielle, Dominique Anglade, lui a pourtant tendu la main en proposant la création, de toute urgence, d’une cellule de gestion de crise afin que tous les Québécois aient accès à des soins de qualité et ce, dans TOUTES les régions du Québec.
Il est inacceptable que des malades, des femmes enceintes et des enfants doivent parcourir des centaines de kilomètres pour aller se faire soigner, ajoute l'opposition officielle. Il existe des solutions mais le gouvernement fait toujours la sourde oreille aux propositions de l’opposition :
- ratios patients-infirmières sécuritaires;
- réorganisation des quarts de travail;
- amélioration des conditions de travail;
- retour des infirmières qui ont quitté la pratique.
« Ça craque de partout et tout le monde le voyait venir, excepté M. Dubé, visiblement! Qu’attend le ministre pour mettre en place des solutions pour les citoyens de sa région, la Montérégie? », questionne Marie Montpetit, députée de Maurice-Richard et porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et des services sociaux.
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