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Investissements routiers

Bitume Québec met en garde le gouvernement sur les conséquences d'une grève illimitée des ingénieurs de l’État

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24 avril 2022
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Par Mickael Couillerot, Journaliste

Bitume Québec estime qu’une grève générale des ingénieurs de l’État ne pourrait que mettre en péril le rattrapage du déficit d’entretien dont le réseau routier québécois écope depuis de trop nombreuses années et qui, depuis les quelques dernières années, s’est amélioré significativement au fil des investissements routiers majeurs consentis par l’actuel gouvernement, dans toutes les régions du Québec.

C’est ce qu’a indiqué le président de Bitume Québec, monsieur Tytus Zurawski, qui a qualifié de dramatique la situation appréhendée s’il advenait que les chantiers routiers du MTQ, surveillés par les ingénieurs de l’État, soient tous stoppés et que les projets de construction qui ne sont pas déjà lancés fassent l’objet d’une mise en attente insoutenable en attendant les signatures et autorisations requises.

« Cela serait un véritable désastre pour l’industrie et les usagers du réseau routier qui constitue la colonne vertébrale de notre économie nationale. », commente monsieur Zurawski en déplorant le fait que cette menace pourrait aussi entraîner des dommages collatéraux irréparables chez les entrepreneurs.

Ce dernier a indiqué que ceux-ci doivent déjà faire face à de multiples pressions en matière de recrutement et de rétention de main-d’œuvre, de hausse des coûts de transport (essence), d’augmentation de prix de la ressource brute (hydrocarbure) et de ralentissements dommageables dans la chaîne d’approvisionnement de pièces et d’équipements.

Pour Bitume Québec, les contribuables-usagers et le gouvernement ne peuvent se payer le luxe de devoir reporter à l’an prochain des projets qui doivent être démarrés dès ce printemps, à la faveur des investissements majeurs de près de 7 milliards e de dollars (7 G$) qui ont été consacrés par le gouvernement du Québec au chapitre des infrastructures routières pour l’horizon de 2022-2024.

« La saison des travaux routiers est déjà trop courte et ne peut tolérer des impacts imputables aux relations de travail, déjà que les changements climatiques brusques et imprévisibles représentent une lourde menace avec laquelle les membres de l’association doivent obligatoirement composer. », mentionne monsieur Zurawski.

Ce serait aussi, aux dires de Bitume Québec, une aberration que de devoir remettre aux calendes grecques les nombreux projets de travaux souterrains des municipalités qui attendent les subventions pour leurs projets de réhabilitation des réseaux d’aqueducs et d’égouts et qui devraient patienter en l’absence d’ingénieurs chargés de projets pour donner le feu vert à ceux-ci. Et, c’est sans compter le report de nombreux échéanciers de multiples chantiers de promoteurs privés en attente de leur certificat d’autorisation environnementale.

Sans porter de jugement de valeur sur la légitimité des demandes syndicales et des offres gouvernementales, l’organisme a finalement invité les parties, soit l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) et le Conseil du trésor, à faire preuve de bonne foi à la table de négociations en tenant compte de l’essentiel équilibre entre les intérêts particuliers et l’intérêt public

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