Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Politique fédérale

Désinformation en ligne: les députés veulent tenir les géants du web responsables

durée 09h00
25 octobre 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Un comité parlementaire demande au Canada de tenir les géants de la technologie responsables de la publication d'informations fausses ou trompeuses en ligne, en particulier lorsqu'elles sont diffusées par des agents étrangers. 

Il s'agissait de l'une des 22 recommandations formulées par le comité d'éthique de la Chambre des Communes dans son étude sur l'ingérence étrangère de la Chine et de la Russie.

Le porte-parole du Bloc québécois en matière d’éthique et vice-président du comité, René Villemure, affirme que le Canada doit adopter une position ferme sur cette question, semblable à celle de l'Union européenne, qui a une loi sur la désinformation numérique qui freine la propagande et les discours haineux.

Les conservateurs fédéraux ont été le seul parti à être en désaccord avec cette recommandation, affirmant qu'elle soutiendrait la censure en ligne.

Mais M. Villemure fait valoir que demander des comptes aux sociétés de médias sociaux telles que Meta et Google n’a rien à voir avec la liberté d’expression.

Le député Villemure a aussi annoncé que le Bloc québécois déposera prochainement un projet de loi «pour créer un registre des agents étrangers qui obligera les agents d’influence en provenance de pays étrangers à déclarer leurs activités en sol canadien».

Dans un communiqué, M. Villemure souligne que les libéraux ont promis en mai dernier la création d'un registre. Selon lui, «rien ne laisse présager» que les libéraux tiendront cette promesse. 

«Notre projet de loi devrait avoir l’appui des partis d’opposition et va changer radicalement le traitement qu’on fait des agents étrangers», a déclaré le député de Trois-Rivières dans un communiqué. 

Il précise que l'objectif de ce registre est de mieux suivre les activités des agents d'influence de pays étrangers. Il ajoute que plusieurs pays possèdent un tel registre, par exemple l’Australie, le Royaume‑Uni et les États-Unis. 

Le comité a commencé son étude en 2022, avant des allégations publiques selon lesquelles la Chine aurait tenté de s'immiscer dans les deux dernières élections fédérales.

Le comité recommande également la modernisation de la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité et la création d’un bureau national contre l’ingérence étrangère.

La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 12 septembre 2025

La Fédération des médecins omnipraticiens intente un recours judiciaire contre Québec

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a déposé un recours judiciaire contre le ministère de la Santé et des Services sociaux vendredi avant-midi. La FMOQ demande à la Cour supérieure du Québec de «déclarer que la partie gouvernementale a manqué à son devoir de bonne foi lors des négociations entourant le renouvellement de ...

Publié le 11 septembre 2025

Québec fait une nouvelle offre aux médecins spécialistes

Québec bonifie de 72 millions $ son offre aux médecins spécialistes, mais continue de lier une partie de leur rémunération à des objectifs de performance. C'est ce qu'on apprend dans des documents discrètement mis en ligne mercredi, jour de remaniement ministériel à Québec. La nouvelle offre, datée du 4 septembre, prévoit d'ajouter 72,4 ...

Publié le 11 septembre 2025

Mark Carney dévoilera les premiers «grands projets» qui seront priorisés par Ottawa

Le premier ministre Mark Carney dévoilera jeudi une première liste de grands projets qui pourraient bénéficier d'une procédure d'approbation accélérée, alors qu'il s'efforce de stimuler les investissements. Le projet de loi C-5, qui a été adopté à une vitesse fulgurante à Ottawa le printemps dernier, vise à accélérer les procédures d'autorisation ...