Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un meilleur accompagnement

Chantal Rouleau dépose le projet de loi 71 visant à améliorer l'assistance sociale

durée 18h00
11 septembre 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le gouvernement Legault propose des changements majeurs à l'assistance sociale, afin de mieux accompagner les quelque 300 000 prestataires, sans nécessairement bonifier leurs prestations.

La ministre responsable de la Solidarité sociale et de l'Action communautaire, Chantal Rouleau, a déposé mercredi le projet de loi 71, «Loi visant à améliorer l'accompagnement des personnes et à simplifier le régime d'assistance sociale».

La pièce législative prévoit, par exemple, la distribution d'un chèque par prestataire, et non par ménage, comme c'est le cas actuellement, afin de favoriser l'autonomie des personnes et les aider à vaincre les enjeux de codépendance et de violence conjugale.

Toutefois, les prestataires en question ne recevraient pas plus d'argent, a pris soin de préciser le ministère, mercredi.

D'ailleurs, la trentaine de mesures prévues dans le projet de loi seraient autofinancées à même le budget existant de 3,3 milliards $, a expliqué la ministre Rouleau en conférence de presse à l'Assemblée nationale.

Aucune nouvelle embauche n'est prévue pour mieux accompagner les prestataires.

«On propose de passer d'un régime punitif à un régime plus humain, plus simple et plus propice à un retour vers l'emploi, a affirmé Mme Rouleau. Différents volets du régime ne correspondent plus à la réalité d'aujourd'hui, et nous avons l'intention d'y remédier.»

Selon elle, les prestataires sont désormais moins nombreux, mais plusieurs d'entre eux doivent relever des défis plus importants, notamment liés à la santé mentale.

Le projet de loi 71 permettrait d'ailleurs à d'autres professionnels de la santé, pas seulement aux médecins, de reconnaître les contraintes physiques et psychosociales des personnes.

Il propose d'ouvrir le programme Objectif emploi aux personnes qui demandent à nouveau l'aide financière de dernier recours. Présentement, ce programme est réservé aux personnes qui présentent une première demande.

Dans le contexte où 40 % des prestataires sont sans diplôme d'études secondaires, le projet de loi instaurerait également un supplément pour les études et une prime à la diplomation.

Par ailleurs, la contribution parentale serait abolie dans le calcul des prestations des jeunes adultes qui sortent, par exemple, des centres de jeunesse et qui ne vivent plus avec leurs parents.

Enfin, un volet participation sociale serait ajouté au Programme d'aide et d'accompagnement social. Ce volet favoriserait la participation sociale des prestataires qui présentent des défis de socialisation créant des barrières à l'employabilité.

Les dernières modifications majeures à la loi sur l'assistance sociale datent d'il y a 20 ans.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Loi 2: les spécialistes demandent à la Cour de confirmer l'interprétation du PGQ

Revirement de situation, jeudi, en Cour supérieure à Montréal, alors que la demande de sursis provisoire des médecins spécialistes, qui cherchaient à faire suspendre des dispositions de la loi 2 du ministre Christian Dubé, n’a jamais été abordée. Avant même que ne commence la débat, l’avocat de la Fédération des médecins spécialistes du Québec ...

Publié hier à 18h00

Les accès à la résidence permanente pour raisons humanitaires se resserrent

Le gouvernement fédéral réduit le nombre de places disponibles dans ses programmes de résidence permanente pour réfugiés pour l'an prochain. Le plan actualisé des niveaux d'immigration prévoit 49 000 places pour les réfugiés souhaitant obtenir la résidence permanente en 2026, contre environ 58 000 cette année. Le Conseil canadien pour les ...

Publié hier à 12h00

Immigration: Roberge opte pour une baisse modérée et vise 45 000 par année

Le gouvernement Legault opte finalement pour une réduction modérée de l’immigration en baissant les seuils à 45 000 nouveaux résidents permanents par année pour la période de 2026 à 2029. Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, jonglait avec trois scénarios de baisse : 25 000, 35 000 et 45 000 immigrants par année. Il s’agit ...