Une trentaine de dignitaires, bénévoles et de curieux se sont retrouvés au Café-Théâtre Les Beaux Instants de Sorel-Tracy mardi dernier pour souligner le « Gars-là », un événement pour célébrer le 25e anniversaire de l’organisme, en compagnie de l’humoriste et animateur sorelois Alain Dumas.

Dans un monologue sur la tolérance et la communication empreint d’humour, bien sûr, mais aussi de confidences, Dumas est revenu sur son enfance à Sorel-Tracy en abordant autant ses coups pendables que la genèse de Jean-Guy Hood, son fameux personnage de garagiste qui serait né lorsque l’humoriste en herbe était à l’emploi d’une usine locale.

À l’image des séances de thérapie de la Maison Le Passeur, le fantaisiste, qui s’implique depuis des années auprès d’Opération Enfant Soleil, est aussi revenu sur des souvenirs plus douloureux dont la mort de son ami et hockeyeur professionnel Gaétan Duchesne, le trépas de sa mère et la dépression subséquente de son père. Ne désirant pas alarmer son entourage, Dumas a décidé de taire son chagrin à l’époque. Une décision qu’il dit regretter. « Ça fait du bien d’en parler », à-t-il lancé un peu plus tard sous les traits de Jean-Guy Hood. « Je me sentais encrassé. Faut parfois faire un check up, faut parfois se confier! »

D’autres témoignages émouvants

Plusieurs autres collaborateurs de la Maison Le Passeur sont passés derrière le micro pour parler de l’organisme. Parmi ceux-ci, le superviseur clinique Pierre L’Heureux qui se défini aussi comme « un homme qui a eu besoin d’aide lui aussi par le passé ». L’intervenante Sophie Rouleau a aussi lancé qu’elle fait moins d’argent aujourd’hui que lorsqu’elle était enseignante, « mais ce que je gagne ici n’a pas de prix », a-t-elle ajoutée en fin de soirée.