Creusage du Chenal Tardif
Par Sébastien Lacroix
Au cours des derniers jours, les propriétaires riverains du Chenal Tardif dans le secteur Notre-Dame de Pierreville auront à prendre une décision à savoir s’ils acceptent ou non l’imposition d’une taxe de secteur.
Des lettres recommandées ont été envoyées aux propriétaires concernés afin de les convier à une assemblée publique de consultation qui s'est tenue le 20 décembre et au cours de laquelle ils ont reçu toutes les informations nécessaires.
Le 10 janvier, un registre se tenait à la Municipalité de Pierreville. 38 personnes contre le projet se sont manifestées. On en parlera d'ailleurs lors de l'assemblée municipale du 16 janvier. « À partir de là, on saura si oui ou non on va de l'avant. S'il y a un trop de monde qui le signe, ça va s'arrêter là », lance le maire de Pierreville, André Descôteaux.
« Les travaux pourraient se faire cet hiver et commencer au lendemain du registre, mais ça dépendra de la vitesse à laquelle le ministère des Affaires municipales approuvera l'imposition de la taxe de secteur, indique le maire de Pierreville. Ce sont eux qui nous chapeautent. Peut-être qu'ils vont décider que c'est exorbitant et que les propriétaires n'auront pas la capacité de payer ».
Lors de la dernière séance municipale, le conseil a octroyé le contrat de creusage du Chenal Tardif au plus bas soumissionnaire conforme. C’est l’entreprise Excavation Guévin et Lemire qui a remporté l’appel d’offres pour un montant de 197 474 $ taxes incluses. « On sait où on s’en va et combien ça va coûter », illustre le maire.
Le conseiller responsable du secteur Notre-Dame, Sylvain Traversy, estime que la facture devrait s’élever à 350 $ par année pendant 10 ans pour les 88 propriétaires riverains concernés.
« Il n’y a pas que les travaux de creusage du chenal qui sont inclus dans ce montant, mentionne Sylvain Traversy. Nous espérons ne pas avoir à le payer, mais nous avons aussi prévu la réfection de la route qui pourrait être nécessaire après coup en raison du passage des camions qui transporteront les sédiments. De plus, si ça nuit aux activités de la pêche blanche sur le lac Saint-Pierre, il faut prévoir dédommager la pourvoirie ».
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.