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Des fleurs et encore des fleurs pour la Saint-Valentin!

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12 février 2012
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Si certaines traditions se perdent au fil du temps, celle d’offrir des fleurs à la Saint-Valentin est encore bien ancrée dans nos mœurs. Pour Yves Gendron et Jean Doyon, les fleuristes de « Deux gars des fleurs », il n’y a pas de doute : la Saint-Valentin fait partie de leurs plus grosses journées de l’année. De fait, près de 4 000 fleurs, provenant de partout dans le monde, de l’Équateur au Pérou, en passant par la Hollande, sont déjà commandées pour cette occasion.

Pour des fleuristes, la Saint-Valentin peut représenter les recettes d’un mois de travail. Mais, c’est une journée qu’il faut préparer, explique M. Doyon. « Les fournisseurs nous envoient les fleurs une semaine à l’avance, le temps de faire la mise à l’eau et de préparer tout ça. On parle de quantités astronomiques de fleurs pour une journée ». Pour se démarquer, le duo est constamment à la recherche de nouveaux produits ou de nouvelles manières de présenter les fleurs. Par exemple, illustre M. Gendron, on peut aujourd’hui offrir des roses éternelles, une véritable rose fraîche cueillie et traitée de façon à ce qu’elle reste fraîche jusqu’à trois ans.

Une véritable passion!

Après plus de 30 ans dans le domaine, M. Gendron constate que les gens font des choix de moins en moins traditionnels pour la Saint-Valentin. « Tout au long de l’année, tu habitues tes gens à autre chose que seulement les roses, bien qu’on en incorpore dans les montages. Nous aimons travailler avec de nouveaux feuillages, des choses plus exotiques. Ça peut être encore plus spectaculaire qu’une douzaine de roses, bien que ça demeure un classique de la Saint-Valentin. »

Les gens cherchent de plus en plus quelque chose qui va leur permettre de se démarquer. « Si tu vas mener le bouquet sur les lieux de travail de madame, celui qui l’offre souhaite que ce soit son bouquet qui va faire le plus « wow »! », ajoute M. Doyon, fleuriste depuis plus d’une vingtaine d’années, une passion que lui a transmise Yves [Gendron], son amoureux et partenaire professionnel.

En constante évolution

Force est d’admettre que le métier de fleuriste a évolué avec les années. Pour le couple, la fleuristerie d’aujourd’hui, « ce n’est plus juste un sécateur et des couteaux : c’est une drill, une scie ronde! Ça demande beaucoup d’imagination. On suit des formations avec des designers de l’extérieur, explique M. Gendron. Dernièrement, c’était avec un Italien, puis avec une Russe pour l’apprentissage de bouquets tressés. Ce sont vraiment de nouvelles techniques qu’ils amènent avec eux. C’est parfois juste un petit truc auquel on n’aurait jamais pensé! Il y a autre chose que les boules de roses. Il faut savoir innover. »

D’ailleurs, son inspiration, M. Gendron la puise partout : mode, décoration intérieure, design extérieur, etc. « Quand je vais en vacances, la seule chose à laquelle je pense, c’est d’aller voir ce que les autres font ailleurs! Chaque place a son style de choses à présenter à ses mariés. Mes yeux, moi, c’est quasiment juste pour ça! J’ai vu une sacoche dans un show à Toronto et elle m’a inspiré une devanture de table pour un mariage. C’est vraiment une passion! Ce n’est pas un métier que tu choisis comme ça. »

Le couple s’est d’ailleurs spécialisé avec les années dans les mariages, un terrain de jeu qui leur permet d’exploiter au maximum leur besoin de créer. « C’est la demande des mariages qui a fait en sorte qu’on est revenus dans le métier », avouent-ils.

 

Enfin, bien que les hommes soient les principaux consommateurs de fleurs durant la Saint-Valentin, le couple constate que de plus en plus de femmes en offrent à leur conjoint. « Offrez-lui des fleurs, et vous irez le chercher à l’intérieur! », s’exclame M. Gendron, qui souligne par le fait même la passion de plusieurs hommes pour l’horticulture.

« Deux gars des fleurs » est situé au 264, boulevard Fiset, à Sorel-Tracy.

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