Richardson International : portrait d'une entreprise au cœur de Sorel-Tracy
Faisant partie intégrante du paysage du centre-ville – et appelées par les Sorelois « élévateurs à grains » –, les installations de Richardson International de Sorel-Tracy permettent chaque année l'exportation de 150 000 tonnes de grains canadiens à travers le monde.
Le Sorel-Tracy Express.ca a pu visiter les installations, un matin brumeux d'août, et en apprendre davantage sur les différentes étapes que subissent les grains avant de quitter la région.
Fondée il y a 155 ans, l'entreprise canadienne est présente partout au pays. On retrouve des terminaux comme celui de Sorel-Tracy à North Vancouver (Colombie-Britannique) ainsi qu'à Thunder Bay et Hamilton, en Ontario.
Les silos (de 105 pieds de profond) ainsi que les cinq réservoirs que l'on peut apercevoir de la rive servent essentiellement à l'entreposage de grains avant leur transport par bateau ou par camion.
On y retrouve plusieurs variétés de blé, de soya, de canola, d’orge, de lin, de maïs, etc., destinées à la consommation humaine ou animale. Les grains exportés proviennent de l'ensemble du Québec, dont des fermes de la MRC de Pierre-De Saurel, mais aussi de l'ensemble du Canada.
Des normes strictes à respecter
Comme l'explique le superviseur aux opérations et coordonnateur, André Saint-Vincent, la première étape est celle de l'arrivée des camions, dont le contenu doit être tout d'abord échantillonné, puis analysé selon les spécifications gouvernementales.
Une fois le camion déchargé, les grains sont repesés puis redistribués par convoyeurs jusqu'aux silos ou aux réservoirs, pour y être entreposés, ou jusqu'aux navires ou aux camions pour chargement. « Puisqu'il s'agit de nourriture, fait remarquer M. Saint-Vincent, la propreté des lieux est primordiale. »
Le terminal comprend aussi des tours marines, qui servent au déchargement – et parfois au chargement – des barges (« bateau lac »). Quant au chargement des navires océaniques (dont des « Panamax »), il peut se faire à raison de 2500 tonnes/h.
Le chargement des bateaux constitue la dernière étape du processus. Or, avant de quitter Sorel-Tracy, on doit attendre l'approbation des tests conduits par le Bureau de la Commission canadienne des grains. Les installations de Sorel-Tracy sont aussi dotées d'un laboratoire d'analyse et de recherche pour s'assurer de la qualité des grains, indique M. Saint-Vincent. L'entreprise compte de 25 à 50 employés par jour, selon les saisons.
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