Démission du maire de Montréal : Réjean Dauplaise qualifie le geste de «malheureux»
L'annonce de la démission du maire de Montréal, Gérald Tremblay, lundi soir dernier, a provoqué plusieurs réactions au sein des administrations municipales du Québec.
De son côté, le maire de Sorel-Tracy, Réjean Dauplaise, trouve bien « malheureux » que M. Tremblay ait décidé de quitter son poste, alors que la preuve de sa culpabilité est encore à faire. « Avoir été dans la même situation, j'aurais attendu. Il est évident qu'un maire comme lui ne pouvait pas tout savoir ce qui se passait », dit-il.
À son avis, il faut qu'un maire puisse faire confiance aux membres du conseil et aux fonctionnaires qui travaillent pour la municipalité. « Les fonctionnaires passent huit heures par jour dans les dossiers, ajoute M. Dauplaise. Ils sont au bureau toute l'année, dont certains sont en place depuis 10 ou 15 ans. Moi, c'est sûr que je ne peux pas connaître, à 100 %, chacun des dossiers. »
Réjean Dauplaise mentionne qu'il est également impossible pour un maire de vérifier chacune des factures qui passent. « Rien n'avancerait si je devais approuver chaque facture ».
Or, il admet qu'il faut quand même être vigilant et qu'il n'hésite pas à demander de l'information et des détails lorsqu'il ne connait pas un dossier.
Pour éviter la corruption dans l'attribution de contrats au sein de sa municipalité, le maire de Sorel-Tracy indique qu'une « politique de gestion contractuelle » a été adoptée par la Ville de Sorel-Tracy en novembre 2010 et que les personnes qui siègent aux comités de sélection ont notamment une obligation de confidentialité.
Enfin, il s'engage d'ailleurs à suivre de très près le dossier de rénovation du Marché Richelieu et de la salle Georges-Codling. « Je vais suivre les travaux à la lettre. Ce projet ne doit pas échouer », conclut-il.
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