Le Recyclo-Centre ne récupère pas les sous noirs

Par Sébastien Lacroix
Si la disparition des sous noirs pourrait s’avérer une source de revenus intéressants pour les organismes communautaires, d’autres y voient plutôt une occasion d’affaires en raison du cuivre qu’ils contiennent.
En effet, selon ce que rapportait La Presse, en début de semaine dernière, les pièces d’un cent peuvent valoir plus du double si l’on tient compte de la valeur du métal qu’elles contiennent.
Si l’on part du principe que le cuivre se négocie à 3,81 $ la livre et que les pièces d’un cent contiennent de 95 % à 98 % de cuivre, les sous noirs produits entre 1982 et 1996 auraient une valeur de 2 cents. Les sous un peu plus lourds, fabriqués de 1920 à 1979, vaudraient pour leur part 2,5 cents.
Interrogé à ce sujet, le Recyclo-Centre n’y voit aucun intérêt. « Nous récupérons le cuivre contenu dans les appareils que nous démantelons depuis des années, mais pas dans les sous noirs parce que nous ne fondons pas le métal », a confirmé le responsable des communications de l’organisme de récupération sorelois, Jacques Larochelle.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.