Un autre parc de huit éoliennes ?

Par Sébastien Lacroix
Un promoteur serait intéressé à construire huit autres éoliennes à proximité du parc de 12 éoliennes déjà prévu par la MRC de Pierre-De Saurel. C’est ce qu’a confirmé le préfet, Gilles Salvas, qui a rencontré le représentant d’une firme d’ingénieurs mandatée par ce promoteur.
« La porte est ouverte. Les maires sont prêts à l’écouter, a-t-il souligné. Il doit nous revenir avec une proposition sous peu. Si nous n’avons rien à faire, pas de papier à remplir et que ça ne nuit pas à notre projet, c’est juste un ''plus'' pour nous. »
Pour le moment, il est trop tôt pour parler de redevances. « C’est certain qu’il faut que ça nous rapporte. On ne veut pas avoir tout son profit, mais au moins une partie. Il faut aussi voir de notre côté comment ne pas nuire à notre projet, poursuit le préfet de la MRC. Il faudra aussi que ce soit les mêmes conditions pour les résidants et pour les agriculteurs, parce que nous ne voulons pas les imposer de force. »
Un projet de 24 mégawatts
Le projet présenté aux maires serait d’une puissance installée de 24 mégawatts (MW), soit huit éoliennes tirant chacune 3 MW. Le parc éolien de la MRC de Pierre-De Saurel, qui devrait voir le jour en 2015, doit produire 24,6 MW, répartis en 12 éoliennes.
Il est impossible pour l'instant de connaître l’identité du promoteur. « On nous a dit que nous n’avons pas à savoir ça, raconte le préfet. Ce qu’on nous a dit, c’est que c’est un promoteur qui a une entente avec Hydro-Québec pour un bloc de 24 MW, et ils veulent savoir si on est intéressé. On ne sait pas si c’est un privé ou une municipalité, qui a un projet, et qui a rencontré de l’opposition des citoyens. Ils se cherchent un terrain. On ne sait pas s’ils regardent juste en Montérégie ou partout au Québec. »
Plusieurs facteurs, dont l'emplacement, joueraient en faveur de la MRC de Pierre-De Saurel. « Il nous a dit que nous avons un beau site. Parce que nous avons un bon potentiel éolien, parce que c’est accepté par le monde, parce que nous avons un grand territoire et que nous avons déjà toutes les études de sol, de vent et sur les oiseaux », explique Gilles Salvas.
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