Sommet sur l'enseignement supérieur : encore du travail à faire

Par Sébastien Lacroix
Après la tenue du Sommet sur l'enseignement supérieur, l’Association générale des étudiants et étudiantes du Cégep de Sorel-Tracy (AGEECST) se prépare en vue des cinq chantiers sur l’éducation qui ont été annoncés par le gouvernement de Pauline Marois.
S’il est plutôt satisfait de l’indexation de 3 % annoncée par le Parti québécois durant ce sommet, le président de l’AGEECST, Alex Vandal-Millette, estime qu’il y a encore du travail à faire.
« C’est sûr que ce que l’on voulait, c’est le gel des frais de scolarité. Le gouvernement devait trancher et c’est tout de même moins pire que ce qui était prévu, admet-il. Maintenant, il faut arriver prêt aux chantiers pour s’assurer que les frais afférents ne soient pas augmentés, comme Pauline Marois l’a annoncé. »
Le président de l’AGEECST est aussi satisfait que le gouvernement se penche sur les problématiques vécues par les cégeps de proximité au cours des prochains chantiers sur l’éducation.
« Les étudiants qui fréquentent le Cégep de Sorel-Tracy viennent des alentours. On a de la difficulté à attirer de la clientèle de l’extérieur. Ça fait en sorte que nous avons peu d’achalandage. Donc, si un étudiant échoue à un cours à l’automne, il ne peut pas toujours le reprendre l’hiver, parce qu’il n’y a pas assez d’inscriptions. »
La solution, selon lui, serait de trouver un créneau d’excellence dans lequel se distinguer des autres établissements. « Un peu comme pour ATM à Jonquière (Art et technologie des médias du Cégep de Jonquière), il nous faut trouver quelque chose dans lequel le cégep se démarquera, dit Alex Vandal-Millette. La technopole en développement durable, par exemple, pourrait être une avenue intéressante. »
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.