Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une rencontre de la dernière chance pour les ambulanciers

durée 00h00
12 mars 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Sébastien Lacroix

La manifestation tenue par les ambulanciers de Sorel-Tracy, lundi midi, semble avoir eu l’impact escompté sur les négociations qui étaient dans une impasse depuis quelques jours.

Le syndicat, qui menaçait de déclencher une grève générale illimitée à compter du 12 mars, a accepté une rencontre sollicitée par l’employeur qui se tiendra ce mardi, en fin d’après-midi.

Il s’agira probablement de la rencontre de la dernière chance. « Nous avons toujours un mandat de grève, brandit le président du syndicat des Ambulances Richelieu et vice-président de la Montérégie, Sylvain Bélanger. À la suite de la rencontre, nous serons en mesure de savoir si on enclenche les moyens de pression et on pourrait partir en grève à partir de minuit. »

Selon lui, le fait qu’une vingtaine d’employés aient tenu une manifestation devant les bureaux d’Ambulance Richelieu, hier, a fait bouger les choses. « On est 34 à Sorel. C’est plus que la moitié qui était là. Si on avait été seulement trois ou quatre, ce n’aurait pas été la même chose, mais là, ils peuvent voir qu’on est sérieux », indique-t-il.

En plus des employés d’Ambulances Richelieu, d’autres fraternités d’ambulanciers font face au même litige dans les Laurentides, à Joliette et Montcalm. « Ils étaient 90, hier, à Joliette. D’après moi, ils se sont dit qu’ils étaient mieux de régler », indique M. Bélanger.

C’est la Fédération des paramédics et des employés des services préhospitaliers du Québec (FPESPQ) qui a été dépêchée à la table des négociations. Actuellement, il resterait un dernier point à régler.

Le litige concerne sur les façons de procéder dans le cas de mesures disciplinaires. « Quand un employé est appelé au bureau, on veut savoir pourquoi, mais l’employeur ne veut pas pour empêcher que l’on soit prêt ''syndicalement'' quand on arrive, explique Sylvain Bélanger. Quand un criminel est appelé il peut savoir pourquoi, mais pas nous. »

Selon lui, les négociations devraient être assez rapides. « Avec tous les téléphones qui se sont faits, j’ai confiance qu’il y aura un dénouement. Vers 16 h 30 ou 17 h, tout devrait être réglé, croit-il. On ne s’entend pas sur deux ou trois mots. Au lieu de l'''objet'' de la rencontre, on veut connaître les faits reprochés, la raison pourquoi il nous convoque. Parce que l’objet, ça peut vouloir dire n’importe quoi. »

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 13 juin 2025

Le CRTC est appelé à implanter un étiquetage normalisé pour les forfaits internet

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) devrait mettre en œuvre son projet d'étiquette normalisée semblable à l’étiquetage nutritionnel sur les produits alimentaires afin d'aider les consommateurs à comparer les forfaits internet résidentiels, malgré l'opposition de certains fournisseurs, affirme un chercheur ...

Publié le 12 juin 2025

Protection des données personnelles par Facebook: la Cour suprême entendra la cause

Ce sera finalement à la Cour suprême de trancher si Facebook/Meta a bel et bien obtenu un consentement valable de ses utilisateurs pour le partage de leurs données personnelles. Le plus haut tribunal a annoncé jeudi qu’il entendra l’appel logé par Meta et tranchera entre deux visions, soit celle de la Cour fédérale, qui avait donné raison au ...

Publié le 9 juin 2025

Les aînés chutent souvent chez eux et risquent ainsi le pire

Ce n’est pas parce qu’elle est autonome qu’une personne aînée est en parfaite sécurité dans sa demeure, le principal danger qui la guette étant de faire une chute, surtout au lever. Un nouveau rapport dévoilé lundi par la santé publique du CIUSSS du Centre-Sud de l’Île-de-Montréal nous apprend que les chutes de personnes de 60 ans et plus se ...