La commission Charbonneau à Sorel-Tracy ? (MISE À JOUR)

Par Sébastien Lacroix
La Ville de Sorel-Tracy dément les propos tenus par le maire Réjean Dauplaise à l’effet que la commission Charbonneau ait débarqué à Sorel-Tracy pour procéder à des vérifications.
Jeudi dernier, lors d’une entrevue qu’il accordait à la station de radio CJSO, dans le cadre de l’émission On a des choses à dire, le maire Dauplaise a affirmé que des gens de la commission Charbonneau étaient venus « faire un tour » à la Ville de Sorel-Tracy pour « vérifier quelques items ».
Après une demande d’information à ce sujet placée par le Sorel-Tracy Express.ca, le responsable des communications de la Ville de Sorel-Tracy, Louis Latraverse, s’est empressé de démentir les propos du maire Réjean Dauplaise. « Je suis allé aux sources et la commission Charbonneau n’est jamais venue chez nous », a-t-il martelé. Je ne peux pas jurer que d’ici un an ou deux, la commission Charbonneau ne viendra pas faire un tour à Sorel-Tracy, mais je ne vois pas pour quelle raison. Avant de venir ici, ils vont aller à Laval ou à Mascouche. »
En fait, le maire de Sorel-Tracy a commis un lapsus lorsqu’il a fait cette déclaration à Reynald Bergeron et Jean Lemay, sur les ondes du FM101,7, puisqu’il faisait référence à l’Unité permanente anticorruption (UPAC). « Ils sont venus faire une visite de courtoisie comme ils le font dans toutes les villes de la Montérégie, a-t-il précisé. La commission Charbonneau, ce n’est pas la même chose. »
Le maire Réjean Dauplaise ne croit pas que la commission Charbonneau débarquera à Sorel-Tracy. « Je n’ai pas été appelé et je n’ai rien à me reprocher depuis que je suis ici, en 2009 », a-t-il spécifié.
La caserne construite par Catania
La caserne de pompiers qui avait été confiée à la famille Catania a tout de même éveillé bien des soupçons, étant donné qu’il s’agit d’un nom qui revient fréquemment à la commission Charbonneau.
La Ville estime n’avoir rien à se reprocher dans l’octroi de ce contrat. « Légalement, il n’y avait rien à y faire parce que c’était le plus bas soumissionnaire, rappelle le conseiller Yvon Bibeau qui avait fait une sortie lors de la séance du mois de janvier à l’effet que la collusion et la corruption pouvait aussi exister dans les villes de plus petite taille. Il y a eu des dépassements de coûts, mais il a fallu installer des pieux dans le sol parce que la caserne n’aurait pas supporté le poids. »
Le maire Réjean Dauplaise abonde dans le même sens. « On s’est informé sur lui, mais il n’avait pas été condamné quand on lui a donné le contrat. Nous n’avions pas de preuve contre lui. De toute façon, l’ouvrage a été bien faite », assure-t-il.
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