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Première étape de franchie dans la rénovation de la salle de spectacle

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23 avril 2013
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Par Marilyne Champagne

Azimut diffusion a procédé aujourd'hui (23 avril) à l'annonce du consortium de professionnels, en architecture et en ingénierie, qui assurera la rénovation de la salle de spectacle George-Codling et de l'ensemble du bâtiment du 28, rue du Roi.

L'équipe est composée de l'architecte sorelois Éric Champagne et de la firme Saucier + Perrotte Architectes. Du côté de l'ingénierie, NCK Inc. (structure et civil), ainsi que Pageau Morel et associés (mécanique et électricité), font partie du consortium, auquel se joint également le Sorelois Ronald Gagnon de la firme Concept-R.

Cette équipe a été choisie parmi six consortiums participants. Ceux-ci avaient répondu à un appel d’offres à l’échelle du Québec, lancé le 21 février dernier par Azimut diffusion, dans le but de choisir une équipe de professionnels dans les disciplines d’architecture et d’ingénierie du bâtiment en structure et en mécanique électricité.

Le choix de l'équipe

Pour l'architecte-urbaniste et coprésident du comité de sélection, Hubert Chamberland, les six candidatures témoignaient du savoir-faire et de l'expertise québécoise. Il a affirmé que la présence de Sorelois parmi les professionnels sélectionnés n'a pas été faite en raison de leur appartenance à la région, mais bien du fait qu'ils sont en mesure de répondre à la demande du client.

De plus, il a précisé que la sélection n'a pas été basée sur le choix des honoraires, puisque les honoraires sont fixés selon un décret du gouvernement, évitant ainsi « une bataille » axée sur les coûts. De son côté, la coprésidente du comité et chef d'orchestre soreloise, Josée Laforest, s'est dit rassurée par l'expérience des professionnels. « Je pense que nous sommes en confiance », a-t-elle ajouté.

Un bâtiment symbolique

L'architecte Éric Champagne a profité de l'annonce pour rappeler qu'il n'en était pas à sa première collaboration avec Ronald Gagnon et la firme Saucier + Perrotte. Il a aussi souligné l'importance de la structure au centre-ville et son désir de « faire revivre la mémoire oubliée de ce bâtiment » et de « mettre Sorel sur la carte au niveau architectural ». Il a aussi laissé savoir qu'il « ne compte pas associer son nom à un dépassement de coûts », visant ainsi certains détracteurs du projet.

Selon Gilles Saucier, de Saucier + Perrotte, ce type d'appel d'offres « favorise nettement la qualité ». Ce dernier n'a pas caché sa passion pour les projets de théâtre et son intérêt à faire du 28, rue du Roi, un « véritable lieu de rassemblement public, décloisonné de ses fonctions ».

Il a cité à titre d'exemples la transformation d'une usine de confiture en lieu culturel et théâtre montréalais : l'Usine C. « Le bâtiment possède déjà de grandes qualités structurales et une salle de spectacle. Je veux aussi travailler avec toute la trame urbaine. C'est bien de venir de l'extérieur, car on peut apporter une nouvelle couleur et on voit des choses que ceux qui y habitent ne remarquent plus », a-t-il ajouté.

Le maire de Sorel-Tracy, Réjean Dauplaise, a réitéré le soutien de la Ville à Azimut, tout en rappelant que la population s'est prononcée en faveur du projet en octobre dernier. « Nous croyons fortement au potentiel de ce projet », a-t-il assuré.

L'échéancier

Avant l'ouverture officielle de la salle de spectacle et du 28, rue du Roi, prévue pour septembre 2015, plusieurs étapes sont prévues : l'appel d'offres pour les consultants en acoustique et scénographie d'ici quelques semaines; le dépôt des plans et devis à l'automne; l'appel d'offres pour l'entrepreneur général du chantier en janvier 2014 et le début des travaux prévus au printemps 2014.

Enfin, malgré le faible taux de participants aux séances publiques précédentes, le gestionnaire de projet et architecte Philippe Drolet, a confirmé que des séances d'information citoyennes sont prévues tout au long du déroulement du projet, à compter de septembre.

« Nous espérons que ce projet permettra de susciter l'intérêt de la population envers l'architecture et que cela pourra favoriser l'augmentation de la qualité des constructions publiques.»

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