Baie Lavallière : il n'est pas trop tard

Par Sébastien Lacroix
Même si la situation de la baie Lavallière est alarmante, il est encore temps de renverser la vapeur.
La baie, qui est reconnue à titre de site RAMSAR, soit une zone humide d’importance planétaire, est tout de même un « joyau en péril », comme l’a fait valoir le biologiste de Canard Illimités Canada, Pierre Dulude, dans un article qu’il a fait publier.
Son collègue André Michaud estime toutefois que des problèmes doivent être réglés dans le bassin versant pour éviter les apports de sédiments, de nutriments tels que le phosphore et l’azote, ainsi que des pesticides.
« Il faut une meilleure gestion du territoire pour ne pas accélérer le vieillissement de la baie. L’agriculture est une cause. Qu’on pense aux divers intrants, au décrochage de talus ou aux sédiments qui proviennent d’en amont. »
Évidemment, la baie Lavallière ne sera plus jamais ce qu’elle a déjà été, mais il est encore temps d’agir pour éviter un désastre écologique. « La baie a été victime d’un vieillissement prématuré, mais nous n’avons pas encore atteint un point de non-retour », estime André Michaud, qui s’intéresse à la baie depuis de nombreuses années.
Différentes actions devraient d’ailleurs être apportées au cours des prochaines années afin de redonner des habitats aux poissons et à la sauvagine. L’aménagement d’un nouveau marais dans le secteur du ruisseau Saint-Louis fait partie des plans à court terme.
Comme le fait valoir le biologiste de Canards Illimités Canada, les aménagements fauniques ne sont pas la solution à tout. « Ça passe par une meilleure gestion du territoire », fait valoir André Michaud.
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