Une nouvelle école primaire à Contrecoeur

Par Sébastien Lacroix
Afin d’éviter des problèmes de surpopulation à l’école Mère-Marie-Rose, le ministère de l’Éducation n’a pas eu le choix d’annoncer la construction d’un nouvel établissement d’enseignement primaire à Contrecoeur.
La construction devrait commencer d’ici le début de l’hiver 2013. L’objectif est que l'école soit prête pour la rentrée de l’année scolaire 2014-2015. Des discussions doivent maintenant être entreprises avec la Ville, qui a prévu un terrain à cette fin.
La future école primaire nécessitera des investissements de près de 7 millions $. Elle comprendra deux classes de préscolaire et 12 autres pour les élèves de la première à la sixième année. Une bibliothèque, une cafétéria, un gymnase, un service de garde et une cour de récréation seront aussi aménagés.
Une demande prioritaire
Avec un important boom immobilier et une croissance soutenue de la population, la construction d’une nouvelle école s’imposait à Contrecoeur.
« Nous avons présenté cinq projets au ministère. Nous voulons toujours qu’ils soient tous acceptés, mais c’est certain que Contrecoeur était une priorité », admet la responsable des communications à la Commission scolaire des Patriotes, Lyne Arcand.
En fait, la situation était telle qu’il risquait d’y avoir congestion à l’école Mère-Marie-Rose. « S’il n’y a pas d’autres écoles de construites, il y aurait pu avoir des problèmes d’espaces, avoue Mme Arcand. En ce moment, il n’y en a pas encore. »
La Commission scolaire des Patriotes surveillait de près la croissance de la population de Contrecoeur depuis quelques années déjà. À l’automne 2011, cette dernière avait demandé à l’administration municipale de prévoir un terrain en vue de la construction d’une école primaire.
À l’époque, avec les données démographiques qu’elle avait en main, la commission scolaire voyait déjà que l’école actuelle ne suffirait plus à la demande. « Nous recevons des données sur les naissances pour nous permettre de nous projeter dans cinq ans. Quand nous verrons qu’il y aura trop d’élèves, nous devrons faire une demande », explique la responsable des communications. La construction d’une école se prévoit toujours cinq ans à l’avance. »
Baby-boom et ratio d’élèves
En plus des nombreuses constructions et de l’ajout de plusieurs résidants, la construction de cette école est liée au baby-boom et à une baisse du ratio d’élèves par classe, estime Lyne Arcand. Ces deux facteurs contribuent à créer une pression sur la capacité d’accueil des écoles.
« On observe une hausse des natalités depuis quelques années et parallèlement à ça, le nombre maximal d’élèves par classe a été quelque peu réduit à 22, 24 ou 26, dit Mme Arcand. En ayant plus d’enfants, mais un nombre de places limitées, c’est sûr que les écoles ne peuvent pas toutes répondre à la demande. »
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