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Vers la démolition de l’ancienne école Jean-de-Brébeuf?

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23 juillet 2013
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Par Sébastien Lacroix

Après avoir reçu plusieurs plaintes des résidants du quartier et de la commission scolaire, la Ville de Sorel-Tracy a décidé de prendre le taureau par les cornes pour qu’il se passe quelque chose dans le cas de l’ancienne école Jean-de-Brébeuf.

C’est que le bâtiment situé sur la rue Tétreau fait actuellement figure de ruine en plein milieu d’un secteur résidentiel, tout près d’une école primaire, d’une école secondaire et d’un parc.

Au départ, le promoteur devait en faire une villa pour personnes âgées autonomes et semi-autonomes qui devait ouvrir ses portes à l’hiver 2013 avec 85 appartements de luxe. Une deuxième phase était aussi prévue pour construire une aile avec des personnes en perte d’autonomie et souffrant d’Alzheimer.

Ces beaux projets ne se sont toujours pas concrétisés. Après avoir amorcé les travaux de transformation du bâtiment, le chantier a été laissé en plan avec des tas de roches à l’arrière, des portes placardées et des fenêtres à aire ouverte.

La Ville de Sorel-Tracy a donc décidé de mettre de la pression pour que soit que les travaux reprennent ou que la bâtisse soit rasée. « Ça fait assez longtemps que ça dure. Nous avons eu plusieurs plaintes. Les gens craignent pour la sécurité des jeunes qui pourraient aller jouer à l’intérieur de la bâtisse, explique le maire Réjean Dauplaise. Nous mettons ça dans les mains de nos avocats. On ne pourra pas aller plus vite qu'eux autres ».

Plusieurs démêlées avec le promoteur

Ce ne sont pas les premières démêlées de la Ville avec l’entrepreneur général. En août 2012, la Cour supérieure lui a ordonné de cesser tous travaux de transformation jusqu’à ce qu’il ait obtenu un permis de la Ville de Sorel-Tracy.

La Ville lui avait octroyé un permis afin de procéder à la démolition complète du bâtiment en conservant seulement les éléments de structures, et ce, sans commencer les travaux de reconstruction ou de transformation.

Cette directive n’a pas été respectée, si bien que la Ville a dû entreprendre des démarches devant les tribunaux pour faire arrêter les travaux.

Par la suite, trois rencontres ont eu lieu avec le propriétaire de l’immeuble au cours de l’automne. Puis, au printemps, deux constats d’infraction lui ont été transmis relativement au non-respect du règlement concernant « la paix, le bon ordre et les nuisances » dans la ville de Sorel-Tracy.

Le promoteur aurait aussi offert à la Ville de Sorel-Tracy d’acheter la bâtisse, selon ce que raconte le maire Réjean Dauplaise. « Il n’en était pas question. Je crois que ça coûtait près d’un million $ avec les assurances. Que voulez-vous qu’on fasse avec une bâtisse comme celle-là? »

Une relance du chantier?

Joint par le Sorel-Tracy Express.ca, le promoteur de la Villa Pépin a assuré avoir l’intention de relancer le chantier de construction d’ici l’automne, un peu plus d’un an après qu’il ait été interrompu.

Éric Pépin a dit avoir l’intention de présenter de nouveaux plans à la Ville de Sorel-Tracy après le retour des vacances. « On a arrêté parce que nous n’avions pas tous les papiers nécessaires. On est en train de regarder ça avec nos ingénieurs pour voir ce qu’on peut faire », a-t-il commenté.

Toutefois, toujours rien n’a été déposé à la Ville de Sorel-Tracy, selon ce qu’il nous a été permis d’apprendre. « Ça fait 6, 7, 8 mois qu’on attend que le promoteur dépose un projet et il n’y a rien qui s’est passé, s’est impatienté le conseiller du district Des Gouverneurs, Gilles Jr. Lemieux, lors de la dernière séance publique. C’est ce que j’appelle la « ruine » de mon quartier. »

Une maison du boulevard Fiset aussi visée

La Ville de Sorel-Tracy a aussi l’intention d’entamer des procédures judiciaires pour obtenir une ordonnance de la Cour supérieure afin d’obliger le propriétaire d’une maison blanche de deux étages, située sur le boulevard Fiset, à procéder à une démolition complète.

Dans ce cas, le conseil considère que le bâtiment est vétuste et même dangereux, en raison de son état de délabrement et de dégradation avancée.

L’évaluation municipale de la maison n’est que de 1900 $ et la Ville ne sent pas que le propriétaire a l’intention de procéder à la rénovation, à la transformation, à la reconstruction ou à la démolition du bâtiment.

L’ancienne école Jean-de-Brébeuf, ainsi que la maison située entre le siège social des Assurances Claude Lemoine et la station-service Harnois, sont les deux seuls bâtiments qui sont visés par des recours juridiques de la part de la Ville de Sorel-Tracy.

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