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Éventuel déversement: Sorel-Tracy a son plan d'urgence

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16 octobre 2014
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

Avec le bris d’une pompe d’incendie d’urgence sur le pétrolier Genmar Daphne, certaines villes riveraines s’inquiètent des risques entourant le transport de pétrole sur le fleuve Saint-Laurent. À Sorel-Tracy, on s’est assuré des mesures de sécurités mises en place par le gouvernement fédéral.

D’entrée de jeu, le maire de l’endroit, Serge Péloquin, a déclaré qu’il était inadmissible qu’un pétrolier voyage avec un bris de cette nature. « Les pilotes (du navire) et Transport Canada ont fait leur travail », a-t-il enchainé en parlant de la découverte du problème.

M. Péloquin a été clair sur un point en particulier : l’inspection des navires. « Il ne faut pas diminuer les mesures de sécurité malgré les coupures budgétaires. Tous les pétroliers sont inspectés de fond en comble et il faut que ça reste comme ça », a-t-il affirmé.

Que se passera-t-il en cas de déversement ?

M. Péloquin se veut rassurant : « On a un plan précis en cas de catastrophe. On se parle, on se tient au courant, a ajouté le magistrat. D’ailleurs, une rencontre a eu lieu entre des représentants de Sorel-Tracy et la Garde côtière canadienne

La Ville a entre autres questionné l’organisme fédéral au sujet de la capacité d’intervention du gouvernement. Ce dernier a révélé qu’il y a des équipements d’entreposés à Sorel-Tracy de même qu’au quartier général, situé à Québec.

Ensembles, ils ont clarifié les champs de compétences de chacun en créant un plan d’intervention sectorielle. En cas de catastrophe, la Garde côtière s’occupera du Saint-Laurent, le gouvernement provincial des berges et les villes riveraines se chargeront des résidents qui demeurent à proximité du fleuve. « De cette façon, le travail sera fait avec la communauté », a renchérit Serge Péloquin.

De plus, la Ville a exigé, dans une résolution adoptée lors du dernier conseil de ville, « des garanties financières adéquates aux transporteurs de matières dangereuses et utilisateurs de la voie maritime du Saint-Laurent afin de responsabiliser financièrement d’éventuels utilisateurs pollueurs de la voie maritime de manière à garantir le financement des travaux de décontamination et de réhabilitation nécessaires. »

La réponse a été rapide du côté de Transport Canada qui a expliqué que deux fonds existent : un au niveau fédéral de 400 millions de dollars et un autre de 1,4 milliard à l’international. 

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