Élections scolaires: une lutte à finir entre Lepage et Mondou
Les élections scolaires auront lieu dans une dizaine de jours et, avec les déclarations du ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, il s’agira d’un moment important pour l’avenir des Commissions scolaires.
C’est d’ailleurs ce qu’a mentionné M. Bolduc qui a incité Josée Lepage à se présenter dans la circonscription du Vieux-Sorel de la Commission scolaire de Sorel-Tracy. Rappelons que le ministre libéral a affirmé que « si le taux de participation est très anémique, il faudra se poser de sérieuses questions. »
Mme Lepage, tout comme son adversaire, Hugues Mondou, affirme qu’elle travaillera en équipe avec les autres élus pour répondre aux besoins des jeunes et améliorer les services aux élèves. Elle veut également que les écoles de la Commission scolaire rejoignent le programme de l’UNESCO. Celui-ci est composé de quatre piliers principaux : apprendre à connaître, apprendre à faire, apprendre à être et apprendre à vivre ensemble.
Du côté de M. Mondou, il veut améliorer les programmes pour les élèves en difficulté. S’il est élu, il luttera également contre l’intimidation. Une autre de ses priorités serait le contrôle des dépenses pour offrir le plus possible aux élèves. « Je veux être celui qui est à l’écoute, celui qui répond aux questions des citoyens », a-t-il ajouté.
Une lutte à finir
Josée Lepage questionne l’éthique de son adversaire et de son équipe. Selon elle, il y aurait beaucoup d’action au local de M. Mondou, qu‘il aurait une grosse équipe derrière lui et qu’il ferait la promotion du Parti libéral du Québec (PLQ) pendant les élections scolaires. « Je sais que je fais de la présomption, mais je l’affirme par mission éducative et démocratique », a mentionné la candidate.
De son côté, Hugues Mondou réfute toutes les allégations de Mme Lepage. « Il n’y a que moi, mon agent officiel et sa femme, a-t-il rétorqué d’un ton catégorique, il n’y a aucun lien avec le PLQ.
La candidate se demande également pourquoi M. Mondou était absent lors du dernier Comité de parents qui avait pour but de présenter les candidats. Il a répondu que les deux jours de préavis qu’il a reçu n’étaient pas suffisants pour lui permettre de s’absenter de son travail : Je travaille à Longueuil de soir. Je ne pouvais pas prendre congé, le délai était trop court. »
Pour conclure, tous deux encourage la population à s’exprimer le 2 novembre prochain, jour des élections ou encore lors du vote par anticipation, qui aura lieu le 26 octobre.
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