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Semaine des professionnelles et professionnels de l’Éducation 2018

« Donnez-nous les outils pour faire notre travail » - Jacques Landry, président SPPM (CSQ)

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21 novembre 2018
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Par Salle des nouvelles

Le nouveau ministre de l’Éducation Jean-François Roberge doit tenir ses promesses de campagne électorale selon le SPPM-CSM. Il doit aussi donner un sérieux coup de barre pour revaloriser l’offre de services professionnels et donner  aux élèves les services professionnels auxquels la Loi sur l’instruction publique leur donne droit.

C’est le message lancé par Jacques Landry du Syndicat des professionnelles et professionnels de la Montérégie (SPPM-CSQ) affilié à la Fédération des professionnelles et professionnels de l’Éducation du Québec (FPPE-CSQ) à l’occasion de la Semaine des professionnelles et professionnelles de l’Éducation du Québec qui se déroule du 19 au 23 novembre sous le thème Outiller pour l’avenir.

« Nos attentes et nos espoirs à l’égard du ministre Roberge sont grands, puisqu’il a toujours donné une place importante aux services professionnels dans ses interventions comme porte-parole de l’opposition et durant la campagne électorale. C’est maintenant l’heure de passer de la parole aux actes », estime Jacques Landry

Un grand retard à combler

Le Syndicat estime en effet que malgré qu’il y ait eu des ajouts dernièrement, c’est trop peu trop tard puisqu’ils ne viennent pas combler l’écart entre l’offre de services professionnels et les besoins grandissants.

« La FPPE demandait, en 2010, l’ajout de 1200 professionnelles et professionnels, seulement pour permettre de se tenir la tête hors de l’eau dans les conditions qui prévalaient à l’époque, explique Jacques Landry. Or, depuis ce temps, les chiffres officiels dont on dispose montrent que le nombre d’élèves EHDAA a crû de plus de 15%, alors que les services ont à peine augmenté de 1,3%. »

Des données complémentaires d’une récente étude de l’IRIS réalisée entre autres auprès de plus de 900 professionnelles et professionnels à l’échèle du Québec révèlent que plus de la moitié (56,3%) constate qu’il y a de plus en plus d’élèves dont les besoins ne sont pas comblés depuis 5 ans.

Aussi, plus de 60% estiment manquer de temps pour effectuer leur travail, 40% déclarent ne pas avoir suffisamment accès aux ressources de bases (espace de travail convenable et matériel suffisant) pour effectuer leur travail et 49,8% affirment avoir trop d’écoles à couvrir dans leur charge de travail.

Une demande de rencontre sur la table

La présidente de la FPPE a déjà sollicité une rencontre avec le nouveau ministre et est dans l’attente d’une réponse rapide et favorable.

« Qu’ils évaluent, traitent, conseillent ou accompagnent, les professionnelles et professionnels de l’Éducation outillent les élèves et tout le milieu scolaire pour assurer un meilleur avenir à notre société. Il est temps qu’on leur donne à eux les outils pour faire leur travail », conclut Jacques Landry.

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