Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Conseils pour se protéger

Virus du Nil occidental : 2018, une saison record en Montérégie

durée 11h00
2 juillet 2019
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

En Montérégie, 75 personnes ont contracté le virus du Nil occidental l’été dernier, ce qui est un record. Ce virus se transmet à l’humain par la piqûre d’un moustique infecté. Il peut mener, dans de rares cas, à une infection extrêmement grave qui affecte particulièrement les personnes âgées ou atteintes d’une maladie chronique.

Habituellement sans danger

Dans la majorité des cas, le virus passe pratiquement inaperçu et guérit spontanément. Des symptômes apparaissent toutefois chez certaines personnes infectées de 2 à 14 jours après la piqûre. Les symptômes les plus fréquents sont les maux de tête et la fièvre parfois accompagnés de maux de ventre ou de cœur, de douleurs musculaires ou de rougeurs à la peau.

Environ une personne sur 150 développe une forme grave de la maladie: méningite (infection des enveloppes du cerveau), encéphalite (inflammation du cerveau) ou paralysie des membres inférieurs. Parmi les personnes qui développent des complications, plusieurs ont besoin de réadaptation et certaines en gardent des séquelles permanentes, par exemple de la faiblesse musculaire. Des décès sont possibles.

Personnes les plus touchées

L’an dernier, aucun enfant n’a été atteint du virus du Nil occidental en Montérégie. La maladie se présente surtout chez les adultes de 40 ans et plus et la proportion de personnes atteintes augmente avec l'âge.

«Les personnes âgées de 50 ans et plus et les personnes atteintes d’une maladie chronique comme le diabète, une maladie du cœur ou un cancer sont plus susceptibles de développer une forme grave de la maladie», remarque Dr François Milord, médecin-conseil à la Direction de santé publique.

Il n’y a pas de traitement spécifique pour soigner les personnes malades. Il n’existe pas de vaccin non plus. La seule façon de se protéger est d’éviter les piqûres de moustiques.

Comment se protéger

Les risques d’attraper le VNO augmentent pendant l’été jusqu’au début de l’automne lorsque la population de moustiques est plus importante. Les moustiques qui transmettent ce virus sont plus actifs le soir et la nuit : au coucher et au lever du soleil. Pendant cette période, l’utilisation d’un chasse-moustiques à base de DEET, d’icaridine, d’eucalyptus citron ou d’huile de soya, et le port de vêtements longs et clairs sont recommandés. Des produits à base d’huiles essentielles sont homologués pour protéger contre les piqûres de moustiques, mais ils sont efficaces moins de deux heures.

L’eau stagnante est le milieu idéal de reproduction des moustiques qui peuvent transmettre le VNO. Il est donc indiqué de nettoyer les gouttières de sa maison, de couvrir ses poubelles, d’enlever l’eau qui s’accumule sur la toile solaire de la piscine et de vider tous les objets autour de la maison qui peuvent contenir de l’eau.

« Il est important de se protéger des piqûres de moustiques, mais il ne faudrait jamais hésiter à profiter du beau temps. Rester actifs, pratiquer des sports à l’extérieur demeurent d’excellents moyens de protéger sa santé», rappelle Dre Julie Loslier, directrice de santé publique de la Montérégie.

Pour en savoir plus sur le virus du Nil occidental, consultez ce lien.
https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/virus-du-nil-occidental-vno/

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 9 septembre 2025

Ottawa veut suivre le recours à l'intelligence artificielle dans la fonction publique

Alors que de plus en plus de ministères fédéraux ont recours à des outils d'intelligence artificielle (IA), Ottawa souhaite adopter une approche plus systématique en matière d'utilisation de l'IA dans le cadre d'une stratégie lancée plus tôt cette année. Cette approche comprend la création d'un registre public des projets d'IA au sein du ...

Publié le 1 août 2025

Étude: peu de différence entre 7000 et 10 000 pas par jour

L'objectif bien connu de dix mille pas par jour n'offre que peu d'avantages pour la santé si on le compare à une cible de sept mille pas par jour, conclut une nouvelle revue systémique publiée par des chercheurs australiens. Oui, disent les auteurs, marcher dix mille pas par jour plutôt que sept mille réduit le risque de décès toutes causes ...

Publié le 31 juillet 2025

Hausse des décès du cancer du col de l'utérus chez les 35-44 ans au Canada

On observe une montée des décès du cancer du col de l'utérus chez certains groupes de femmes au Canada, en particulier les 35-44 ans. Le Dr Marc Steben, président du Congrès mondial sur les ITS et le VIH, qui se tenait à Montréal cette semaine, déplore que le Canada ne mette pas en place une stratégie nationale pour dépister le VPH, la principale ...