Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Conservation de la nature Canada encourage à ne pas jeter votre sapin

Quand l'arbre de Noël devient un habitat naturel

durée 06h00
4 janvier 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Pour faire durer la magie des Fêtes et en faire profiter les espèces qui vous entourent, Conservation de la nature Canada (CNC) a une suggestion pour vous. Plutôt que d’envoyer votre arbre de Noël au dépotoir ou à la déchiqueteuse, déposez-le simplement dans votre arrière-cour.

Comme l’explique Dan Kraus, biologiste principal à CNC, il aura ainsi de nombreux bienfaits pour les espèces sauvages qui peuplent votre arrière-cour. Il offrira un abri aux oiseaux pendant les mois d’hiver, en particulier lors des nuits froides et des tempêtes.

Transformation en mangeoire et en habitat naturel

Vous pouvez le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans votre jardin. Vous pouvez aussi lui refaire une beauté en le transformant en une mangeoire ornée de cônes de pin (cocottes) recouverts de beurre d’arachides, de guirlandes d’arachides et de suif, une activité qui ne manquera pas de plaire les oiseaux qui viendront visiter votre arrière-cour.

« Les conifères fournissent de précieux abris où les oiseaux peuvent se reposer lorsqu’ils visitent votre mangeoire, précise Dan Kraus. De plus, en laissant votre arbre dans le jardin durant l’été, il continuera à offrir un refuge pour la faune et enrichira même le sol en se décomposant. »

Au printemps, votre arbre aura perdu la plupart de ses aiguilles. Vous n’aurez alors qu’à en couper les branches pour les disposer là où pousseront les fleurs printanières, et à déposer le tronc ailleurs, à même le sol.

Selon Dan Kraus, l’été venu, votre arbre deviendra un habitat naturel, protégera les fleurs sauvages, retiendra l’humidité et contribuera à enrichir le sol, comme le font les branches et arbres morts dans la forêt. Les crapauds pourront se réfugier sous le tronc, et des insectes, parmi lesquels des pollinisateurs comme l’abeille charpentière, pourront s’y creuser un abri.

« À l’automne, les branches et le tronc de votre arbre commenceront à retourner à la terre. Bon nombre de nos arbres de Noël, en particulier les épinettes et sapins baumiers, sont très peu résistants à la pourriture et se dégradent rapidement lorsqu’ils sont exposés aux éléments. Plus les branches coupées et le tronc sont en contact avec le sol, plus vite ils se décomposeront. »

Nos arrière-cours sont des écosystèmes à part entière et peuvent nous aider à comprendre l’écologie des forêts. Déposer votre arbre de Noël dans votre arrière-cour vous permettra d’observer son cycle de vie et de découvrir comment il peut contribuer à la biodiversité.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

Près de 80 % des Québécois veulent une loi sur le don d'organes

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur des façons d'améliorer la performance du Québec en matière de don d'organes et de transplantation, un nouveau sondage révèle que près de 80 % des Québécois sont favorables à l'adoption d'une loi pour y arriver.  Selon la directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, cela démontre ...

15 avril 2024

Héma-Québec met en valeur ses bénévoles pour la Semaine de l'action bénévole

À l'occasion de la Semaine de l'action bénévole qui s'amorce dimanche, Héma-Québec souhaite mettre de l'avant la contribution des milliers de bénévoles qui participent à la collecte de produits sanguins dans la province.  Parmi eux figure Nicolas Bergeron, 24 ans, qui s'implique dans l'organisme depuis maintenant six ans. Il a effectué son ...

11 avril 2024

Il faut bâtir 1,3 M de logements d'ici 2030 pour répondre à la demande

Le directeur parlementaire du budget estime que le Canada devrait construire 1,3 million de logements supplémentaires d'ici 2030 pour répondre à la demande. Le rapport évalue combien de logements supplémentaires devraient être construits pour ramener le taux d'inoccupation du Canada à la «moyenne historique» de 6,9 % mesurée sur vingt ans, entre ...