Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Des techniques pour limiter le gaspillage et l’impact de leurs activités

Cohabitation harmonieuse en zone agricole en Montérégie 

durée 10h00
17 mars 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Catherine Deveault

L’eau est essentielle à la vie et indispensable à l’agriculture. Acteurs de premier plan, les producteurs agricoles mettent donc en place des techniques pour limiter le gaspillage et l’impact de leurs activités. L’UPA de la Montérégie, 13 MRC et l’agglomération de Longueuil souhaitent informer la population sur les efforts qui sont prodigués par les agriculteurs afin de protéger cette ressource.

Cette initiative est issue de la campagne de sensibilisation à la cohabitation harmonieuse en zone agricole qui a été lancée grâce au soutien  financier du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ). 

Utilisatrices d’eau, les entreprises agricoles développent des pratiques respectueuses de cette ressource essentielle, par exemple en arrosant au pied des plants ou en utilisant des systèmes d’irrigation performants. La préservation de l’apport en eau est essentielle pour l’avenir des activités agricoles. La protection des milieux aquatiques est également une priorité pour les agricultrices et les agriculteurs. Une attention particulière est portée à l'érosion.  

Pour éviter que l’eau qui ruisselle dans le champ entraîne avec elle des parties de terre, des pratiques sont adoptées pour assurer l’infiltration de l’eau dans le sol. On retrouve notamment des plantations entre le champ et le cours d’eau. Appelées bandes riveraines, ces portions de terrain non cultivées et cédées par les fermes jouent un rôle important contre l’érosion, en plus de former une zone tampon entre le champ et le plan d’eau. 

De leur côté, toutes les productions d’élevage se sont dotées d’installations septiques industrielles, à la fine pointe de la technologie, pour maitriser la gestion des engrais naturels. Finalement, des alternatives durables de lutte intégrée comme l’utilisation des prédateurs  naturels des insectes diminuent considérablement l’utilisation des engrais et des pesticides. 

Un projet régional

En milieu agricole, des mesures d’atténuation efficaces sont prises par les agricultrices et les  agriculteurs pour assurer une agriculture durable, de concert avec les politiques  gouvernementales mises en place pour la protection, la restauration et le nettoyage des cours  d’eau et des fossés drainants. 

Rappelons que le projet de cohabitation harmonieuse en zone agricole est d’envergure  régionale. Il a pour objectif de favoriser le vivre ensemble et le dialogue entre les producteurs agricoles et les résidents. Les différents partenaires veulent démystifier les croyances, atténuer les contrariétés et aborder les enjeux liés au travail agricole. Il est important pour les instigateurs de ce projet de faire ressortir la multifonctionnalité de la zone agricole comme lieu de vie, de travail et de loisir. 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 9h00

Plus de 428 000 Québécois quittent les urgences sans avoir été soignés

Des centaines de milliers de Canadiens quittent chaque année les urgences sans avoir été soignés, une tendance qui continue de prendre de l'ampleur. Le Québec est la province qui compte le plus de patients qui repartent à la maison sans soins, et de très loin. Selon un rapport de l'Institut économique de Montréal (IEDM) publié jeudi, en ...

Publié le 17 septembre 2025

Les mariages de couples du même genre augmentent, mais le mariage reste peu fréquent

Vingt ans après avoir été légalisés au Québec en 2004, les mariages de couples du même genre ont atteint un sommet en 2024, soit 743, mais ces mariages ne représentent toujours que 3 % de l’ensemble des mariages, une proportion qui est relativement stable depuis quelques années. Dans son Bulletin sur les mariages en 2024 publié mercredi, ...

Publié le 17 septembre 2025

Négociations avec les médecins: Dubé prêt à mettre de l’eau dans son vin

Face à des négociations difficiles avec les médecins, le ministre de la Santé, Christian Dubé, accepte de mettre de l’eau dans son vin. Il propose que la part de la rémunération des médecins qui soit liée à des indicateurs de performance passe de 25 % à 15 %. L’information, d’abord rapportée par Radio-Canada mercredi, a été confirmée par La ...