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Rejet de l'offre pour le devancement des augmentations de salaire des éducatrices

CPE: la grève se poursuit pour une 2e journée consécutive

durée 12h30
19 octobre 2021
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne

La grève dans les CPE où les travailleuses sont membres du Syndicat québécois des employés de service se poursuit pour une deuxième journée, mardi, alors que la CSQ révèle que 95 % des gens qui se sont prononcés sur le devancement du versement des augmentations de salaire des éducatrices ont rejeté l’offre.

La Fédération des intervenantes en petite enfance avait indiqué la semaine dernière, après que Québec eut annoncé qu’il était prêt à augmenter dès maintenant, en partie, le salaire des éducatrices en CPE, qu’elle allait tenir un «référendum» à ce propos. 

La FIPEQ, affiliée à la CSQ, avait ouvert cette consultation à tous, même à ceux qui n’étaient pas syndiqués auprès d’elle.

Mardi, elle a fait savoir qu’à l’issue  de cette consultation, dans le cadre de laquelle 2200 travailleuses se sont prononcées, la proportion de rejet de l’offre atteint 95 %.

Ce «référendum» n’a toutefois qu’une valeur morale, puisqu’il ne s’agit pas d’un vote formel sur les offres de Québec. Il visait surtout à exprimer l’insatisfaction des travailleuses des CPE face aux offres déposées à ce jour.

Les négos se poursuivent

D’ailleurs, les négociations se poursuivent avec les différentes organisations syndicales qui représentent les travailleuses des Centres de la petite enfance. Des rencontres sont prévues jeudi.

La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, avait fait savoir, la semaine dernière, que son offre serait bonifiée. Elle avait présenté son devancement du versement des augmentations salariales comme un geste de bonne foi pour signifier que le gouvernement était conscient du fait que les éducatrices en CPE étaient sous−payées.

À l’heure actuelle, une éducatrice qualifiée, qui détient donc un Diplôme d’études collégiales, gagne 19 $ l’heure au premier échelon, jusqu’à 25,18 $ au dernier échelon.

La durée de la semaine de travail est aussi en litige. La majorité des éducatrices font des semaines de 32 à 36 heures. Québec veut les inciter à adopter la semaine de 40 heures. Pour y parvenir, il propose une prime de 50 $ par semaine de 40 heures.

Grève du SQEES

Par ailleurs, les travailleuses syndiquées auprès du SQEES, affilié à la FTQ, en sont à leur deuxième journée consécutive de grève, mardi, dans plusieurs régions du Québec.

Elles emboitent ainsi le pas aux autres travailleuses des Centres de la petite enfance membres de syndicats reliés à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN, à la CSQ et aux Métallos (FTQ).

Lia Lévesque, La Presse Canadienne

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