C’est peut-être par une défaite dans l’un des meilleurs matchs de l’histoire du football universitaire canadien que la carrière du demi de coin sorelois Dominique Noël a pris fin.

Celui qui tentait de soulever une troisième Coupe Vanier a vu les Marauders de McMaster inscrire un botté de placement dramatique en deuxième période de prolongation, après que son équipe soit revenue de l’arrière 23-0 après la première demie, et avoir vécu toute la gamme d'émotions en fin de match.

« C’est extrêmement décevant, a-t-il commenté au lendemain de la défaite crève-coeur lorsque joint à l’aéroport de Toronto entre deux vols qui ramenaient l’équipe au Québec après avoir les deux dernières semaines dans l’Ouest canadien, d’abord à Calgary, où Laval a remporté la Coupe Mitchell, puis à Vancouver où se tenait la Coupe Vanier.

« Il y a beaucoup d’émotion, a poursuivi le vétéran, qui a connu deux conquêtes de la Coupe Vanier. Nous avons tout de même la tête haute. Je suis fier de la persévérance, de la ténacité et du courage que mes coéquipiers ont affichés pour revenir dans le match et passer aussi près de l’emporter ».

De retour l’an prochain?

En début de saison, Dominique Noël, qui termine son baccalauréat en administration des affaires, nous avait confié vouloir se retirer en pleine gloire à l’issu de la présente saison. Se prévaudra-t-il de sa dernière année d’éligibilité, en 2012, pour réussir l’exploit?

« C’est certain que j’aurais aimé finir sur une bonne note, convient celui qui a été nommé sur l’équipe d’étoiles en défensive. Il y aura de grosses décisions qui vont se prendre au cours des prochains mois. Pour le moment, je ne connais pas mon avenir, et je n’ai aucune idée ni à savoir si je serai de retour avec le Rouge et Or l’an prochain ».

« C’est certain que je devrai songer à mon après carrière. Ce n’est pas quelque chose que j’appréhende tant que ça, mais c’est tout de même une importante partie de ma vie, avoue le Sorelois. Ça fait tout près de 15 ans que chaque jour est consacré au football en fonction du match qui s’en vient ».