Une thérapie de groupe chez le HC Carvena

Par Sébastien Lacroix
À la suite d’une fin de semaine désastreuse, où l’équipe a connu des défaites de 12 à 2 et de 5 à 2, les joueurs du HC Carvena ont tenu une petite thérapie de groupe avant leur dernière pratique.
Avant de sauter sur la patinoire, ils ont eu une importante réunion d’équipe pour faire le point, alors que Sorel-Tracy se retrouvait à ce moment-là bon dernier et bien loin de pouvoir aspirer à une place en séries éliminatoires.
« Nous avons remis les pendules à l’heure. Nous avons mis au clair le rôle de chacun pour que tout le monde sache à quoi s’en tenir, raconte Daniel Archambault. Chacun a eu à dire devant les autres quel type de joueur ils étaient, ce dont ils s’attendaient d’eux-mêmes et ce qu’ils devaient apporter à l’équipe ».
« Comme ça, si tu es un marqueur, tu sais ce que tu dois faire : marque des buts! Si tu es un joueur défensif, eh bien, soit bon défensivement », illustre l’entraîneur en chef, qui continu d’avoir confiance en ses joueurs.
« C’est bien beau de parler, mais, à un moment donné, il faut que tu répondes de tes actes. Tout le monde sait maintenant à quoi s’en tenir et j’espère que ça va repartir dans le bon sens », a commenté Daniel Archambault avant les matchs de la fin de semaine contre le COOL FM de St-Georges et l’Isothermic de Thetford Mines.
« Les joueurs ne l’ont pas pris assez dur (l’humiliante défaite de 12 à 2 à Windsor), parce qu’on a reperdu le lendemain. Il me semble qu’ils avaient une chance de se reprendre et ils ne l’ont pas fait. On aurait dit que ça ne les dérangeait pas », peste l’entraîneur-chef, Daniel Archambault.
« Il va falloir que les joueurs se prennent en main et qu’ils s’occupent eux-mêmes d’avoir une bonne préparation mentale. Rendu à leur âge et avec l’expérience qu’ils ont, ce n’est pas à nous de les tenir par la main. C’est à eux de voir à être prêts », dit-il.
Pour ce qui est du retour des blessés, Daniel Archambault ne croit pas que ce devrait être un facteur déterminant pour que son équipe retrouve le chemin de la victoire. « Il y a le hockey sur papier et il y a le hockey sur la glace, illustre-t-il. Si tu as des blessés, c’est aux autres joueurs de les remplacer en jouant mieux et en travaillant plus fort ou, comme équipe, de jouer différemment parce que nous avons un autre type de joueur ».
« Les blessures, c’est une excuse de perdants, lance l’entraîneur. C’est trop facile. Je n’ai jamais aimé utiliser ça comme explication. C’est certain que c’est une réalité, mais toutes les équipes en ont ».
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