Match historique entre les Rebelles et la République tchèque
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Par Sébastien Lacroix
Avez-vous vu la demi-finale enlevante entre le Canada et la Russie lors du Championnat mondial de hockey junior? C'est un peu ce que nous avons revu au Colisée Cardin lors du match entre les Rebelles et la République tchèque.
Tout comme Équipe Canada Junior, les Rebelles ont orchestré une spectaculaire remontée en troisième période pour porter la marque à 6 à 5 et donner une fin de match excitante aux nombreux partisans réunis pour ce « duel historique ».
La différence, c'est que plutôt que de toucher le poteau avec quelques secondes à faire, les Rebelles ont vu les Tchèques marquer dans un filet désert pour mettre fin aux espoirs des Sorelois.
En première période, les joueurs des Rebelles ont paru intimidés par l'adversaire qui les a dominés 16 à 3 au chapitre des tirs au but. Ce n'est qu'en deuxième période qu'ils se sont mis à s'imposer physiquement.
« Ils étaient très difficiles à frapper parce qu'ils étaient toujours en mouvement, expliquait l'entraîneur des Rebelles, Éric Messier. Nous étions nerveux en début de match. C'est normal quand tu affrontes les meilleurs joueurs de 16 ans d'un pays ».
Les Rebelles ont finalement réussi à s'inscrire au pointage au deuxième engagement, mais le talent de l'équipe nationale tchèque des moins de 17 ans a refait surface.
De belles pièces de jeu, des feintes magistrales et des lancers parfaits leur ont permis d'accentuer leur avance pour porter la marque à 6 à 2.
En troisième, les Rebelles ont profité de leurs avantages numériques pour revenir dans le match. Gabriel Lussier et Nathaniel Gourdeau ont tous les deux inscrit leur 2e but de la rencontre sur un jeu de puissance.
Marc-Antoine Guimond, qui a porté la marque à 6 à 5, a célébré son but en imitant Jaromir Jagr, le plus grand joueur tchèque de tous les temps, en y allant d'un salut militaire.
« Ce qui les a déstabilisés, ce sont les deux buts rapides que nous avons comptés. Ils se sont mis à se défendre, estime Éric Messier. Je n'ai rien eu de particulier à dire à mes joueurs pour les réveiller. Il y a des gars de caractère dans ce vestiaire ».
« C'est une belle expérience qu'ils ont vécue. Jouer du hockey de calibre international, c'est quelque chose à mettre dans ton bagage. C'est un match qu'ils vont se souvenir toute leur vie », souligne-t-il.
Des espoirs de la LNH?
Parmi les joueurs tchèques, Jakub Vrana, est l'un de plus beaux espoirs. Le jeune attaquant âgé de 15 ans évolue déjà dans la ligue Super Élite des moins de 20 ans, en Suède.
« C'est trop tôt à 16 ans pour dire s'ils vont jouer dans la LNH, parce qu'ils n'ont pas fini de se développer, a fait remarquer l'ancien de l'Avalanche. Je ne sais pas s'il y avait des recruteurs, mais si oui, ils ont vu des défenseurs qui sont gros et grands, mobiles et qui bougent bien les pieds ».
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