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Pêche blanche : une industrie aux multiples retombées

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30 janvier 2012
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Par Martin Sylvestre

Il serait faux de croire que la pêche blanche n’est qu’un simple loisir de fin de semaine pour une poignée de citoyens. Chaque année, des milliers de personnes se dirigent sur l’une ou l’autre des étendues d’eau du Québec afin d’aller taquiner le poisson pendant la saison hivernale.

Considérant cette affluence, les impacts sont non négligeables pour les divers secteurs de l’économie. Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) s’est donc penché sur le sujet.

Selon un rapport de l’évaluation des retombées économiques de la pêche sur la glace sur le Lac St-Pierre datant de 2003 et mis à jour en 2005, «les retombées économiques récurrentes qui découlent des dépenses des pêcheurs au lac Saint-Pierre bénéficient à l’économie provinciale et régionale».

Par exemple, dans ce rapport, on indique que pour ses dépenses saisonnières, un groupe de pêcheurs récréatifs débourse en moyenne 53,55 $. Ce même groupe injecte également, pour ses dépenses quotidiennes, 52,29 $ par excursion de pêche dans l’économie locale.

Cette activité économique bénéficie donc directement aux centres de pêche, aux commerces locaux et régionaux, et également à la population en matière d’emplois ou de valeur ajoutée. À noter qu’à l’échelle québécoise, la région Mauricie/Centre-du-Québec profitait des retombées dans une proportion de 40 %.

L’attrait du lac St-Pierre

Bien que plusieurs emplacements pour pratiquer la pêche blanche soient présents sur le territoire, de nombreux adeptes s’aventurent sur le lac St-Pierre en absence d’encadrement.

Parmi les raisons évoquées pour justifier cette témérité, on retrouve notamment la diversité des poissons qu’on peut pêcher dans cette étendue d’eau. À cet effet, le MRNF a recensé dans le lac Saint-Pierre et son archipel près de 70 % de toutes les espèces de poissons du Québec. Parmi celles-ci, les plus importantes pour les pêcheurs sportifs sont la perchaude, les dorés jaune et noir et le grand brochet.

À noter qu’il est plus sécuritaire de faire affaire avec un pourvoyeur. Celui-ci s’assure en tout temps de la solidité de la glace.

Lisez les quatre autres articles de notre série plein air cette semaine, et choisissez parmi plusieurs suggestions d'activités! Bonne lecture!

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