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Ça mord à Notre-Dame-de-Pierreville!

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30 janvier 2012
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Par Sébastien Lacroix

Dans les environs, la pêche blanche sur le lac Saint-Pierre, c’est à Notre-Dame-de-Pierre que ça se passe. Au bout du rang du Chenal Tardif, on y trouve un véritable petit village miniature de près de 300 cabanes réparties ici et là sur une étendue blanche à perte de vue.

S’il faut en croire les histoires de pêche de l’un des propriétaires du centre de pêche Paulhus, la pêche est particulièrement bonne cette année. « Ça prit du temps à se mettre en branle en raison de la météo qu’on a eue, mais à date : c’est une bonne saison. La pêche est bonne : ça mord. C’est sûr que ce n’est pas pareil tous les jours, mais les pêcheurs repartent avec leurs quotas la plupart du temps », assure Mario Paulhus.

Si près de 70 % des espèces de poissons vivant au Québec sont répertoriés dans le lac St-Pierre, ce sont surtout des brochets, des dorés et de la perchaude qui sont pêchés à Notre-Dame-de-Pierreville. « Notre gros vendeur, c’est la perchaude, convient Mario Paulhus. C’est pourquoi on suit généralement sa période d’ouverture soit du 7 janvier au 6 mars contrairement aux autres espèces qui sont ouvertes du 20 décembre au 31 mars ».

Les efforts pour restaurer le stock de perchaude dans le lac Saint-Pierre, dont la limitation des prises à 10 par jour et l’imposition d’une taille minimale de 19 cm, commencent à porter ses fruits selon le pourvoyeur. « Depuis deux ans, la perchaude revient », observe-t-il. D’autres limitations ont été imposées concernant le doré jaune. Pour être pêché, il doit mesurer entre 37 et 53 cm de façon à protéger les géniteurs et assurer une reproduction de l’espèce.

L’Aire faunique communautaire (AFC) du Lac Saint-Pierre a aussi imposé une limite du nombre de prises pour certaines espèces, soit dix perchaudes, six dorés, six brochets, mais aussi six achigans, un esturgeon et deux maskinongés.

La pêche au bar rayé demeure interdite puisqu’il s’agit d’une espèce qui a déjà disparu et qui fait l’objet d’efforts de réintroduction dans le fleuve Saint-Laurent.

Une activité sans risque

Mario Paulhus assure qu’il n’y aucun danger à s’aventurer sur la glace du lac Saint-Pierre à Notre-Dame-de-Pierreville. « Nous avons l’avantage d’être situés dans des baies, dit-il. Il n’y a pas plus d’un à quatre pieds d’eau à l’endroit où l’on pêche ».

« Ce n’est pas comme à Nicolet où il y a eu trois camions qui ont callé dernièrement, continu-t-il. Quand ça arrive, c’est parce qu’il y en a qui sont plus téméraires, ou qui veulent avoir la paix, et qui vont un peu plus au large ».

« Plus on approche du chenal des bateaux, plus c’est risqué, fait-il remarquer. C’est que les vagues qu’ils font quand ils passent, et ils en font souvent des grosses, ça fait lever la glace. On le sent parfois en marchant dessus. À la longue, il se forme des fissures et c’est en mettant du poids dessus que ça peut céder ».

Lisez les quatre autres articles de notre série plein air cette semaine, et choisissez parmi plusieurs suggestions d'activités! Bonne lecture!

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