Un festival de la motoneige à Saint-Robert

Par Sébastien Lacroix
Ce sera le paradis de la motoneige, les 10 et 11 février prochain, en face du terrain des loisirs de Saint-Robert.
En plus de prendre part à des courses amateurs ou d’assister à des courses d’accélération, les amants de la motoneige pourront voir et essayer des démonstrateurs ou s’informer des prochaines nouveautés auprès des exposants. « Le site servira aussi de relais pour les motoneigistes qui voudront s’y arrêter pour se réchauffer et prendre une bière avec de la musique sous le chapiteau », mentionne le promoteur, Sylvain Salvas, qui espère attirer 3000 personnes.
Cette année, les organisateurs ont prévu plus d’estrades, un site clôturé, un grand stationnement, un service de restaurant et de bar, ainsi qu’un bloc sanitaire intérieur pour un plus grand confort. Sur la piste, qui comprend trois allées, de la poussière de roche sera étendue dans les premiers mètres pour une meilleure propulsion. Un jeu de lumière comparable à ce qui se fait en Formule 1 donnera le départ. « Comme c’est un logiciel qui contrôle les séquences, personne ne pourra voler le départ », ajoute Sylvain Salvas.
Des compétitions relevées
Des courses amicales ou des essais libres auront lieu le vendredi soir, mais c’est au cours de la journée de samedi que des compétiteurs de partout au Québec tenteront de remporter les grands honneurs. En cas d’intempéries, les courses seront remises au 12 février.
« Il devrait y avoir environ 300 montées le samedi, donc 900 motoneiges qui vont prendre le départ. Il y aura les classes stock, modifié, turbo et open, indique le promoteur. On verra des motoneiges qui valent près de 100 000 $ sur la piste. Les vitesses de pointe tourneront autour de 160 km/h ».
« Ce n’est pas une course sanctionnée, mais il y a présentement des discussions entre les promoteurs de six autres compétitions du genre au Québec pour former un circuit, raconte-t-il. Il faut s’entendre pour harmoniser les règlements ».
« Jacques Villeneuve ne viendra pas parce qu’il course sur des parcours et non sur des lignes droites, explique Sylvain Salvas. L’an dernier, nous avions invité les trois champions de ces circuits-là et il y en a un qui était venu ».
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.