Les réactions ont été nombreuses à la suite de l’annonce à l’effet que le Rocket demeurera à Charlottetown, alors que les rumeurs se faisaient de plus en plus persistantes quant à leur possible venue à Sorel-Tracy.

Le journaliste sorelois Yanick Lévesque, qui travaillait de concert avec Gaston Therrien au retour du hockey junior majeur depuis déjà quelques mois, s’est dit très déçu de la tournure des événements. Celui-ci a d’ailleurs tenu à remercier la Ville de Sorel-Tracy ainsi que tous ceux qui croyaient fermement au projet.

Du côté de la Ville de Sorel-Tracy, le maire Réjean Dauplaise était évidemment déçu d’apprendre l’échec du groupe de promoteurs. Rappelons que la Ville s’était engagée à investir 2,4 millions de dollars pour rénover le Colisée Cardin et répondre aux normes de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Le maire Dauplaise estime que le retour des Éperviers aurait donné un élan d’optimisme aux citoyens de la ville, mais aussi à l’ensemble de la région.

« C’est un projet qui présentait un beau potentiel, a-t-il commenté. Je suis évidemment très déçu du dénouement. Comme plusieurs citoyens, je croyais sincèrement à la possibilité du retour d’une équipe de la LHJMQ au Colisée Cardin cet automne. »

La faute à Gilles Courteau…

Plusieurs amateurs de hockey de la région ont aussi vivement réagi au fait que le Rocket ne sera finalement pas transféré de Charlottetown à Sorel-Tracy, alors que les rumeurs à cet effet se faisaient de plus en plus persistantes et que plusieurs s’entendent pour dire qu’on n’a jamais été aussi près de revoir les Éperviers au Colisée Cardin.

Plusieurs s’en sont même pris directement au commissaire de la LHJMQ, le taxant de ne pas vouloir de Sorel-Tracy au sein de son circuit. « Gilles Courteau ne veut pas de Sorel de toute façon, c’est le Gary Bettman de la LHJMQ », a commenté Dennis Jr Tailly, sur la page Facebook du journal, en référence au fait que le commissaire ne semble pas avoir envie de revoir Québec au sein de la LNH.

Rappelons que le groupe d’investisseurs derrière le retour des Éperviers n’a pas du tout apprécié la façon dont il a été traité par le commissaire. Le groupe a même retiré son offre, le 26 avril à 13 h, étant donné que la date butoire était passée depuis un moment et qu’il n’avait toujours pas reçu d’appel du commissaire Gilles Courteau.

C’est finalement par un texto que ce dernier a informé Gaston Therrien qu’une entente était intervenue avec des investisseurs locaux pour conserver l’équipe dans la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard.