Plus en forme que jamais

Par Sébastien Lacroix
À l’aube de ses 60 ans, Daniel Lequin est sur le point de franchir le cap des 50 marathons!
La semaine dernière, il a dédié son 47e marathon en carrière à Dominic Arpin, qui a complété les 42 kilomètres à peine cinq mois après être passé sous le bistouri.
En forme plus que jamais, Daniel Lequin compte en courir deux autres d’ici la fin de l’année. Il prendra le départ à Toronto, en octobre, puis à Philadelphie, en novembre.
S’il complète ces deux épreuves, l’année 2013 aura été la prolifique pour Daniel Lequin, lui qui aura couru pas moins de huit marathons!
C’est le printemps prochain que le Sorelois devrait atteindre le cap de 50 marathons. L’endroit et la date demeurent à déterminer, mais Daniel Lequin a la ferme intention de le courir!
« Je n’ai pas fait de recherches là-dessus, mais je n’en connais pas beaucoup qui ont atteint le cap des 50 marathons, admet celui qui est aussi un journaliste sportif bien connu dans la région. Je sais qu’il y a un monsieur de Québec qui est rendu à 102, mais il a commencé à en faire beaucoup plus jeune que moi! »
En fait, Daniel Lequin aura couru 50 marathons en 18 ans, lui qui s’adonne à la course à pied depuis une vingtaine d’années seulement. Il lui a fallu deux à trois ans d’entraînement avant de se convaincre qu’il était prêt à devenir marathonien.
D'autres marathons à venir
M. Lequin a l’intention de courir des marathons tant et aussi longtemps que la santé le lui permettra et qu’il évitera les blessures. « J’ai été chanceux jusqu’ici. Je me suis fracturé l’os du pied qu’une seule fois. Je n’ai rien eu d’autre. »
Jusqu’ici, il a complété les 47 marathons auxquels il a participé. Avec l’âge qui avance et les expériences vécues, il se garde bien de pousser la « machine » trop loin pour finir une épreuve. « Ça m’est arrivé une fois de ''pogner le mur'' d’aplomb… J’ai persisté, par orgueil. Ça se passait à Montréal. Ça se terminait dans le Stade et il n’y avait plus d’air rendu là. J’avais les lèvres mauves, le teint blême et le fond des yeux rouges. J’ai eu peur », se souvient-il.
« La prochaine fois, je vais arrêter. On ne joue pas avec ça. C’est très dangereux, ajoute celui qui est passé à côté de la jeune fille de 18 ans qui est décédée au marathon de Toronto, en mai dernier. Elle était en convulsion lorsque je suis passé à côté d’elle. »
Boston, New York, Chicago, Paris
Parmi ses plus beaux marathons en carrière, Daniel Lequin place bien entendu ses deux participations à Boston en tête de liste, lui qui compare cet événement à la Coupe Stanley pour un marathonien.
Il chérit également ses participations aux marathons de New York et de Chicago, où il a couru dans une masse de plus de 45 000 personnes.
Il y a également celui de Paris qu’il garde dans ses meilleurs souvenirs, en raison de la particularité du parcours.
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