Pour avoir décrit chaque partie du tournoi disputé par les équipes canadiennes de curling, Guy Hemmings est revenu impressionné par ce qu’il a vu à Sotchi.

Surtout par l’équipe féminine menée de main de maître par Jennifer Jones, qui a réussi l’exploit de conserver une fiche parfaite.

« J’ai rarement vu, pour ne pas dire jamais, une athlète performer de la sorte. Autant par la maîtrise de ses émotions que par la précision de ses coups et de la stratégie qu’elle a adoptée », a déclaré celui qui suit de près les compétitions nationales et internationales de curling.

Pourtant, avant les Jeux olympiques, Guy Hemmings avait des doutes quant aux chances de Jennifer Jones, étant donné qu’elle a été blessée et qu’elle a mis un enfant au monde au cours de la dernière année.

« Ça s’est rapidement dissipé dès les premières parties, admet-il. On a retrouvé la Jennifer Jones des belles années. Elle jouait comme il y a quatre ou cinq ans. »

Du côté des hommes, Brad Jacobs et son équipe ont eu plus de difficulté que l’avait prédit l’analyste. « Ils ont mal commencé le tournoi, mais ils étaient nettement favoris pour l’emporter. Surtout de la façon dont ils jouaient en fin de parcours », admet Guy Hemmings.

Un million de joueurs

Pour Guy Hemmings, un grand ambassadeur du curling au Québec, la domination canadienne s’explique par la grande popularité du sport, particulièrement dans les autres provinces.

« Nous avons une profondeur incroyable au Canada, avec près d’un million de joueurs, dont 14 000 au Québec. »