Écrasante victoire pour les Éperviers de Sorel
Vingt-quatre heures après avoir signé un important gain au Colisée Cardin contre les Éperviers de Sorel-Tracy, les Marquis ont subi un cuisant revers vendredi soir au Palais des Sports. Dans une frustrante rencontre, les Jonquiérois se sont inclinés par la marque de 9-3 contre Sorel, devant 1866 spectateurs. Ce fut une rencontre frustrante à tous les points de vue pour les Jonquiérois. Le genre de match où rien ne fonctionne, où l’indiscipline est au rendez-vous et où vous avez l’impression que l’adversaire a traversé le Parc des Laurentides pour rire d’une organisation en entier. Force est d’admettre que les Éperviers sont venus à Jonquière pour jouer une partie de route plate, tandis que les Marquis s’étaient offert en spectacle la veille sur la patinoire du Colisée Cardin de Sorel.
Quoi qu’il en soit, les Sorelois ont quitté Jonquière avec le plus important, c’est-à-dire les deux points. Dès la première période, Marco Charpentier et Evgueni Nurislamov avaient donné un coussin de deux filets à leur équipe. Le second tiers a été catastrophique pour les hommes de Dean Lygitsakos. Après que Dominic Léveillé ait réduit l’écart à un but, les Sorelois ont ouvert la machine, notamment grâce à plusieurs infractions, décernées aux Marquis. Au total, lors de cet engagement, les Éperviers ont inscrit cinq buts dont trois avec l’avantage d’un homme. C’était 7-1 après quarante minutes. À la troisième période, les deux équipes se sont échangé deux filets chacune. Jon Mirasty et Samuel Carrier marquaient pour les visiteurs, tandis qu’Olivier Croteau et Yannick Riendeau touchaient la cible pour les Marquis.
Cette dernière période s’est plutôt démarquée en raison d’une mêlée générale impliquant tous les joueurs des deux équipes. Le tout a débuté lors d’une altercation entre Jean-Michel Bolduc et Jon Mirasty avant que la tension monte et que les deux bancs se vident. Il y aura, assurément, des suspensions à prévoir des deux côtés. Les Marquis se sont donc inclinés par la marque de 9-3.
Source : Olivier Charpentier, relationniste
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