Nova Bus confirme la signature d’un contrat de 148 millions de dollars avec la société de transport de la ville de Chicago pour la livraison de 300 autobus LFS Smart Bus. Les options prévues pourraient porter le total jusqu’à 450 véhicules. Les structures des autobus seront fabriquées à l’usine de Nova Bus à Saint-François-du-Lac, dans le Centre-du-Québec.

La livraison des véhicules de 40 pieds de longueur devrait commencer au début 2014. Les nouveaux véhicules viendront remplacer d'anciens modèles de Nova LFS en service à la Chicago Transit Authority (CTA) depuis 14 ans.

« Nous comptons soutenir la CTA dans la modernisation de son parc afin qu'elle puisse offrir un service fiable de classe mondiale », a indiqué Jean-Pierre Baracat, président de Nova Bus. « Nous la remercions de renouveler sa confiance envers notre entreprise et nos véhicules. »

« Il est critique d’entretenir et d’investir dans notre parc d’autobus afin de garder la ville de Chicago en mouvement », a affirmé Forrest Claypool, le président de la Chicago Transit Authority. « Ces nouveaux véhicules viendront remplacer des autobus qui arrivent en fin de vie utile, permettant ainsi à la CTA d’offrir un service sécuritaire et fiable grâce à son parc modernisé. »

La CTA exploite l'un des plus importants systèmes de transport collectif en Amérique du Nord, avec un parc de 1 781 autobus qui dessert l'ensemble de la ville de Chicago et 35 banlieues environnantes. L'autobus représente 58 % du transport collectif sur le territoire de la CTA, soit 314 millions de déplacements en 2012.

Un véhicule moderne et plus écologique

Les nouveaux véhicules de la CTA sont plus écoénergétiques et écologiques que les anciens modèles. Ils sont conformes aux requis EPA de 2013 et aux normes 2014 sur le rendement énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. Les véhicules sont aussi dotés du Nova eCooling, un système peu énergivore qui permet d'éliminer la surchauffe du moteur et de réduire la consommation de carburant et les émissions de GES.

« Notre objectif est de conjuguer l'expertise manufacturière et le savoir-faire des opérateurs en service », a ajouté M. Baracat. « Chaque ville doit composer avec une réalité qui lui est propre. Les autobus roulent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, dans des conditions fortement variables. Nous travaillons donc en partenariat avec nos clients pour leur offrir des solutions adaptées. »

La toute dernière génération du Nova LFS est dotée de plusieurs améliorations comparativement aux modèles livrés à la CTA il y a 14 ans. Son environnement passager est optimisé en fonction de commentaires de clients et de groupes de discussion. Son nouveau design s'inspire de l'aéronautique et du transport ferroviaire pour offrir confort aux usagers et un entretien facile aux exploitants.

Un accès simplifié et une protection élevée

Les autobus Nova LFS de la CTA simplifient l’accès aux personnes à mobilité réduite. La faible pente de la rampe d'accès et la largeur de l'entrée et de l'allée centrale facilitent l'embarquement et le débarquement pour les usagers en fauteuil roulant.

La structure renforcée offre un niveau de protection élevé aux usagers comme aux chauffeurs. Les tests démontrent que le Nova LFS dépasse les requis de l'industrie sur le plan de la résistance structurelle lors d’impacts.

Des retombées positives pour le Québec

La structure en acier inoxydable de chacun des bus pour la CTA sera fabriquée à l’usine de Nova Bus à Saint-François-du-Lac, dans le Centre-du-Québec. Cette usine emploie actuellement 215 personnes et collabore avec plusieurs fournisseurs locaux.

Les travailleurs du siège social de Nova Bus à Saint-Eustache, près de Montréal, seront aussi mis à contribution, sur les plans de l’ingénierie, du design et du soutien contractuel.

Rappelons que Nova Bus a récemment conclu plusieurs ententes aux États-Unis, notamment avec les villes de Houston, d’Austin, et de Philadelphie. La croissance de ses activités d’affaires aux États-Unis génère des retombées positives sur ses activités québécoises, tant sur les plans de la recherche et du développement que de la création d’emplois.